Pas de moustique tigre chez moi
2. Pourquoi lutter : gêne et enjeux sanitaires
Le moustique tigre est un insecte exotique envahissant qui ne fait pas partie de la nature locale. Son implantation entraîne pour les habitants deux conséquences indésirables :
Une gêne non négligeable
Ce moustique vit à proximité directe des habitations. La femelle est active toute la journée et doit récolter du sang près d'une dizaine de fois pour assurer la maturation de sa ponte. Elle pique donc avec beaucoup d'insistance durant plusieurs semaines. Comme elle se déplace peu, elle concentre ses attaques sur un espace réduit. Les personnes qui vivent à ses côtés témoignent qu'il peut devenir pénible de simplement séjourner dans son jardin.
Il faut cependant relever que sa piqûre n'est pas plus douloureuse que celle des autres moustiques, même si des réactions cutanées peuvent être plus marquées dans une phase initiale.
Un vecteur de maladie tropicale
Le moustique tigre est une source de préoccupation pour la santé publique car il peut être le propagateur de maladies exotiques comme la dengue, le zika et le chikungunya, des maladies présentant des symptômes grippaux pouvant dans certains cas entraîner des complications sévères.
À savoir en cas d'alerte chikungunya-dengue-zika (CDZ)
Un risque limité
Dans le contexte genevois, ce risque demeure faible car il implique qu’un moustique pique préalablement une personne déjà atteinte. Or, les maladies exotiques concernées ne sont normalement pas présentes dans nos régions et si elles sont occasionnellement importées suite à des voyages, elles sont en principe rapidement identifiées et suivies grâce à un système de déclaration obligatoire.
Plus les populations de moustiques tigres sont maintenues à un niveau bas, plus ce risque lié aux maladies tropicales est réduit.
Comme tous les insectes piqueurs, le moustique tigre ne peut pas transmettre le coronavirus.
Déclarer une maladie exotique susceptible d'être propagée par le moustique tigre.