En été aussi, on éteint la lumière !

Image prise en 2021 à l'occasion de la Nuit est belle (c)Metanephros
Image prise en 2021 à l'occasion de la Nuit est belle (c)Metanephros
Une nouvelle réglementation est en vigueur depuis l'automne 2022. Elle concerne l'extinction des enseignes et éclairages des immeubles non résidentiels (bureaux, industries, commerces) après cessation des activités. Elle s'applique également en période estivale.

Pourquoi éteindre ? Les éclairages de nuit artificiels ont un impact sur les êtres-vivants et la qualité de sommeil des habitantes et habitants ou encore le cycle de vie des espèces animales ou végétales s'en trouvent perturbés. Le coût énergétique et financier est important, à l'heure où l'énergie doit être économisée au maximum, hiver comme été. Ne perdons pas nos bons réflexes !

Qui éteint ? Les enseignes lumineuses et l'éclairage des bâtiments non résidentiels (hors logements) sont limités pendant la nuit une fois l'activité terminée. Cela concerne les immeubles de bureaux des entreprises privées, des bâtiments appartenant aux administrations, des usines, des bâtiments en zones industrielles, etc.

Les habitations résidentielles ne sont donc pas concernées mais il est recommandé de mettre des détecteurs de mouvement dans les communs et de ne pas laisser les allées et montées d'immeuble allumées la nuit.

Les services médicaux d'urgence ou les pharmacies de garde en activité ne sont pas soumis à l'obligation d'éteindre les lumières.

Les enseignes et vitrines des commerces échappent pour l'heure à l'obligation d'extinction, mais il est fortement recommandé de les éteindre selon les mêmes créneaux horaires ou dès la fermeture du commerce.

De quelle heure à quelle heure ? Les lumières sont éteintes obligatoirement entre 1h et 6h du matin lorsque l'activité du bâtiment a cessé. Lorsque l'activité du bâtiment se poursuit au-delà de 1h du matin, les lumières sont éteintes au plus tard une heure après l’arrêt de l’activité.

Qui est exempté? Les postes de police du canton fermés de nuit étant équipés de bornes d'appel d'urgence, ils bénéficient d'un régime d'exception automatique et leurs enseignes doivent rester allumées. Des dérogations à l'obligation d'extinction de l'éclairage des bâtiments sont possibles sur la base d'un dossier étayé déposé à l'Office cantonal de l'énergie pour des motifs de sécurité nécessitant le maintien de l'éclairage d'un bâtiment pendant les heures d'extinction obligatoire.

Y a-t-il des sanctions ? Dans un premier temps, l'office cantonal de l'énergie sensibilise les usagers et procède à un rappel de la nouvelle obligation lorsqu'un cas de non-respect de la norme lui est transmis. En cas de récidive, une amende administrative fixée entre CHF 100.- et 60'000.- peut être prononcée par l'Office cantonal de l'énergie (art. 23 LEn).