Plan climat cantonal 2030

PCC 2030
PCC 2030
Comment maîtriser les conséquences des changements climatiques et prendre le cap d’une société post-carbone?

Les changements climatiques provoqués par les émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine font partie des principaux défis du développement durable. Afin de lutter contre la hausse des températures et les changements climatiques qu'elle entraîne, et en réponse à une motion du Grand Conseil, le Conseil d'Etat a décidé, le 4 décembre 2019, de déclarer l'urgence climatique (voir communiqué de presse). Celle-ci fixe désormais des objectifs plus ambitieux : 

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre sur son territoire de 60% d'ici 2030 par rapport à 1990, et viser la neutralité carbone pour 2050.
  • S'engager à maîtriser les conséquences des changements climatiques, leurs effets étant déjà perceptibles.

Le Plan climat cantonal 2030 - 2e génération, se décline en deux parties :

  • La 1ère partie présente le contexte, les objectifs et les axes stratégiques à l'horizon 2030. Elle précise les objectifs visés, tant au niveau de la réduction des émissions de gaz à effet de serre que de l'adaptation aux changements climatiques 

  • La 2ème partie présente 41 mesures à mettre en œuvre d'ici à 2030. Elle définit les actions concrètes nécessaires au positionnement du territoire sur la trajectoire compatible avec les - 60% en 2030 et la neutralité carbone en 2050. 

Afin d'accompagner l'ensemble des acteurs et des actrices dans l'atteinte des objectifs climatiques, une communication grand public autour de la politique climatique cantonale a été mise en place et est à découvrir sur monclimat.ge.ch.

Retrouvez ci-dessous les 7 axes du Plan climat :

Axe 1 Energie et bâtiments

Énergie et bâtiments

En 2012, les bâtiments représentaient environs 39% des émissions de GES totales du canton de Genève. Entre 1990 et 2021, on constate une baisse de ces émissions de -40% par personne et de -20% au total pour le canton. L'évolution est positive, mais les efforts doivent être intensifiés pour atteindre l'objectif de -60% à horizon 2030.

La référence pour cet axe est le Plan directeur de l’énergie 2020–2030 qui a pris en compte et a intégré les enjeux climatiques dans sa conception. Ce plan vise à amplifier les efforts déjà engagés pour réduire la consommation d’énergie et valoriser les ressources énergétiques renouvelables locales.

Le Plan directeur de l’énergie propose 28 fiches pour répondre aux grands défis énergétiques du canton de Genève. La mise en œuvre de l’ensemble de ces fiches permettra d’atteindre l’objectif de réduction à 2030 pour ce secteur.

Les principes directeurs guidant cette mise en œuvre sont les suivants :

  1. Consommation – Sobriété : « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas »
  2. Consommation – Efficacité : ce principe renvoie à l’ensemble des dispositifs et des solutions techniques permettant d’optimiser l’utilisation des ressources énergétiques
  3. Approvisionnement décarboné : pour la politique climatique, la priorité porte sur l’abandon progressif des énergies fossiles

Pour atteindre les objectifs du plan, les mesures suivantes seront mises en place :

  • Maîtriser et réduire la demande en énergie au travers d'une plus grande sobriété (réduire d'environ 55 % en 10 ans la consommation d'énergie primaire fossile par personne)
  • Réduire la consommation énergétique des bâtiments en accélérant le rythme de leurs rénovations
  • Remplacer l’intégralité des chauffages à énergie fossile d’ici à 2050 par des chauffages à énergie renouvelable
  • Augmenter la part des énergies renouvelables en priorité locales (solaire, géothermie, hydro-électrique, éolien, déchets, bois, etc.)

 

Evolution des émissions de GES totales

Evolution des émissions de GES par habitant

Source: SIG, OCEN et OCSTAT

 

 

Axe 2 Mobilité

Mobilité

La mobilité hors trafic aérien représente environ 26% des émissions de GES du canton. Entre 1990 et 2021, on constate une baisse de -43% des émissions liées aux ventes de carburants sur le territoire du canton. Toutefois, selon des enquêtes mobilité qui permettent d'estimer les kilomètres parcourus par personne, la baisse devient marginale: -2% à l'échelle du canton et -17% par habitant entre 2000 et 2015. Ces différences s'expliquent par le phénomène du "tourisme à la pompe": de 1990 à 2010, il était en effet nettement plus avantageux de faire son plein d'essence en Suisse qu'en France. Cette tendance s'est inversée au début des années 2010. Ainsi c'est la méthodologie "kilomètres parcourus" basée sur les enquêtes qui est utilisée pour le suivi des émissions de GES, avec la contrainte que les données ne sont pas disponibles de façon annuelle.

Pour le prochain bilan carbone qui sera réalisé en 2023, une enquête mobilité permettra d'estimer plus précisément l'évolution des émissions relatives à la mobilité terrestre.

L’évolution vers une mobilité décarbonée implique des changements de comportements, avec comme priorité la réduction des kilomètres parcourus en transports individuels motorisés, un report modal vers les modes doux et les transports publics, mais aussi le développement de véhicules moins émissifs. Par ailleurs, l’objectif de neutralité carbone ne pourra être atteint sans une diminution importante des émissions de gaz à effet de serre liées au trafic aérien.

Les mesures du plan climat concernant la mobilité sont les suivantes :

  • Renforcer le transfert modal vers la mobilité douce
  • Renforcer le transfert modal vers les transports en commun
  • Mettre en œuvre des services de mobilité (Smart Mobility)
  • Remplacer 100 % du parc de véhicules diesel des transports en commun
  • Accélérer le développement de l'électromobilité
  • Promouvoir les plans de mobilité pour les entreprises et les collectivités publiques
  • Réduire les émissions du transport des marchandises
  • Mettre en œuvre une tarification de la mobilité basée notamment sur son impact environnemental
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues au trafic aérien de la population genevoise

 

Evolution des émissions GES totales

 

Evolution des émissions de GES par habitant

Source: OCEN et OCSTAT 

 

Axe 3 Biens de consommation

Biens de consommation

L’impact environnemental par personne en Suisse est supérieur à la moyenne mondiale en raison du niveau de consommation élevé des habitants. Cet impact est en grande partie délocalisé à l’étranger, générant des émissions de gaz à effet de serre dites «grises». Ainsi environ 50 % des émissions de gaz à effet de serre du canton de Genève sont des émissions grises.

Les émissions liées à l'alimentation et aux biens de consommation représentaient environ 28 % des émissions de GES du canton en 2012. C'est une part significative pour laquelle les leviers d'actions sont principalement liés à des changements de comportements de la population.

L'OFS réalise une estimation des émissions liées à la consommation à l'échelle nationale pour la Suisse, qui montre une légère diminution des ces émissions, mais les données ne remontent qu'à 2000. Le Global Carbon Project a réalisé une estimation de ces émissions depuis 1990 qui pointe vers une stabilité. Ces émissions pour le canton de Genève seront estimées de façon plus précise lors du prochain bilan carbone, à travers une enquête sur les habitudes de consommation.

Tout en visant le bien-être général et une bonne qualité de vie, notre consommation doit tenir compte des limites de la planète. Un changement profond des habitudes alimentaires et des modes de consommation et de production est ainsi indispensable. Il est essentiel de privilégier l’offre de biens locaux, de seconde main, la réparation et de favoriser la relocalisation d’activités qui peuvent l’être. Il faudra ainsi consommer moins et mieux et réduire le gaspillage des ressources et d'énergies qui est actuellement encore trop important.

Alimentation

Actuellement, seuls 10 % des biens alimentaires consommés à Genève proviennent du canton. La grande majorité des aliments consommés à Genève est ainsi produite à l’étranger. Pour réduire nos émissions dans ce domaine, il faudra notamment développer la production, la transformation et la commercialisation locale afin de limiter les importations. Consommer des produits locaux de saison, réduire sa consommation de viande, diminuer le gaspillage alimentaire sont tous des actes qui nous permettront de réduire nos émissions.

Achats publics

Les achats responsables représentent un important levier d’action pour favoriser des modes de production et de consommation plus durables. Les appels d’offres de l’État et autres institutions doivent ainsi intégrer des critères de sélection prenant en compte les dimensions environnementales et sociales.

Biens de consommation

Réduire nos émissions dans ce domaine implique d’encourager la sobriété en abandonnant le modèle actuel du "produire-consommer-jeter". Il faut ainsi prendre la voie d’une économie circulaire et moins carbonée. Cela est valable pour les biens de consommations quotidiens (vêtements, mobilier, appareils ménagers, etc.), mais aussi pour l’ensemble des équipements et usages liés au numérique.

Construction

De nos jours, il est possible de réduire notre impact climatique dans ce domaine en favorisant les constructions "bas carbone". Pour construire de tel bâtiment, il est possible par exemple d'utiliser du bois, des matériaux recyclés, durables et décarbonés.

Les mesures du plan climat concernant les biens de consommation sont les suivantes :

  • Promouvoir et soutenir une alimentation bas carbone, saine et équilibrée
  • Adapter et promouvoir des outils d’évaluation des gaz à effet de serre pour les achats professionnels responsables
  • Développer la sobriété en matière de consommation et réduire la production de déchets
  • Promouvoir la sobriété numérique
  • Élaborer et mettre en œuvre des prescriptions pour la construction et la rénovation bas carbone des bâtiments
  • Améliorer le bilan carbone et prendre en compte l’impact des changements climatiques lors de la construction et de l’exploitation des infrastructures de transport et de leurs parties intégrantes et accessoires (talus, murs, arbres…)

Axe 4 Aménagement du territoire

Aménagement du territoire

Face aux impératifs de la transition écologique et dans un contexte territorial qui évolue rapidement, la résilience écologique du territoire devient une priorité.

Les choix effectués en matière d’aménagement et d’urbanisme orientent nos modes de vie et de déplacement et permettent de prévenir les îlots de chaleur. L’aménagement du territoire représente un levier important pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en s’assurant notamment que les futurs développements urbains soient compatibles avec les objectifs climatiques.

Le canton doit, lors de la prochaine révision du plan directeur cantonal, proposer un projet de territoire compatible avec la neutralité carbone à l’horizon 2050 et permettant de répondre aux enjeux d’adaptation aux changements climatiques.

Les villes de demain seront dans leur très grande majorité développées à partir du tissu urbain aujourd’hui existant. La transformation / reconversion de ce tissu constitue donc un enjeu prioritaire pour la durabilité du territoire genevois.

Les enjeux de transition écologique à l’échelle du quartier appellent de nouvelles façons de « fabriquer » la ville en intégrant mieux la nature au cœur des quartiers, en impliquant davantage la population dans les choix de conception et de gestion, en prenant en compte les multiples composantes du territoire (sol, paysage, eau, patrimoine, cohésion sociale, etc.).

Les mesures du plan climat concernant l'aménagement du territoire sont les suivantes :

  • Proposer un projet de territoire cantonal compatible avec la neutralité carbone à l’horizon 2050
  • Intégrer des aspects opérationnels relatifs au climat dans les plans directeurs et les projets énergétiques territoriaux des communes genevoises
  • Agir au niveau des projets de quartiers en vue de la réduction des émissions de CO2, de l’adaptation au changement climatique et d’une habitabilité renouvelée (sociale, économique et environnementale)
  • Évaluer l’impact carbone des plans, programmes et projets qui ont une incidence sur l’aménagement du territoire
  • Prévenir et lutter contre les îlots de chaleur en milieu urbain

 

Axe 5 Santé

Santé

Le dérèglement climatique constitue une menace pour la santé de la population. Afin de protéger cette dernière, les mesures d’adaptation liées à ce domaine ont été renforcées dans le plan climat cantonal 2030.

Les risques pour la santé des habitants et habitantes liés aux changements climatiques sont multiples : vagues de chaleur (canicules), événements climatiques extrêmes (crues, inondations, etc.), développement de parasites et maladies (tiques, moustiques tigres, etc.) dont la propagation est facilitée par le réchauffement climatique couplé à l’appauvrissement de la biodiversité.

Les principaux risques proviennent, tout de même, de l’accroissement de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur. Ces dernières se sont accompagnées, en 2003, 2015 et 2018, d’une augmentation du nombre de décès et d'admissions aux urgences. Les hautes concentrations en ozone et la propagation plus rapide de certains virus et bactéries en période de forte chaleur semblent en effet faciliter le développement des maladies infectieuses et des pneumonies.

Il faut également prendre en compte que les nuits tropicales (températures > 20°C), particulièrement éprouvantes pour l’organisme, sont plus fréquentes en ville qu’à la campagne, en raison des phénomènes d’îlots de chaleur urbains. On relève par ailleurs un risque d’augmentation des allergies liées aux pollens de graminées, du fait notamment de l’avancement de la date de début de la saison pollinique qui est étroitement corrélée aux températures printanières. Avec l’augmentation de ces dernières, la date du début de la saison des graminées a avancé de 9 jours au niveau suisse depuis 1982.1

En plus de ces risques sanitaires, le dérèglement climatique menace la qualité et la disponibilité de l'eau à Genève, avec une augmentation à la fois des périodes de tension sur la ressource en eau et des risques de crues et d'inondations. Ainsi, cet axe du plan climat met également l'accent sur la préservation et la valorisation du cycle de l'eau en suivant, notamment les recommandations concrètes issues de la réflexion « Eau en ville ».

Les mesures du plan climat concernant la santé et l'eau sont les suivantes :

  • Promouvoir la santé en période de forte chaleur
  • Prévenir les infections et surveiller les vecteurs de maladies
  • Élaborer et mettre en œuvre un plan transfrontalier de prévention des crues de l’Arve
  • Renforcer les mesures liées au concept de l’Eau en Ville
  • Gérer les eaux en vue d’un partage équitable et durable de la ressource à l’échelle transfrontalière

Changements climatiques en Suisse. Indicateurs des causes, des effets et des mesures. OFEV, 2020.

Axe 6 Espaces naturels et biodiversité

Espaces naturels et biodiversité 

La biodiversité et les espaces naturels contribuent à la résilience de notre territoire face au dérèglement climatique.

Le rythme du dérèglement climatique dépasse les capacités d'adaptation des écosystèmes, alors même que les "services écosystémiques" rendus par la biodiversité jouent un rôle majeur dans notre résilience. La biodiversité est fragilisée par les effets directs et indirects du dérèglement climatique : augmentation de la température des eaux, précipitations plus intenses alternant avec périodes de sécheresse.

L'agriculture est directement impactée par les dérèglements climatiques, avec des risques accrus pour la production agricole liés à l'augmentation des épisodes de sécheresse et de vagues de chaleur mais aussi à la propagation d'espèces invasives et de maladies. Ceci alors même que l'agriculture est appelée à jouer un rôle important dans la relocalisation de notre production alimentaire et l'augmentation de l'autosuffisance de notre territoire.

La référence pour cet axe est la Stratégie Biodiversité 2030. Les mesures visent à renforcer la résilience des espèces et des milieux naturels, et à faciliter la migration des espèces. Pour ceci, l'infrastructure écologique du territoire doit être consolidée.

Pour l'agriculture, il y a un double enjeu : d'une part la préservation de l'agriculture comme activité productive contribuant à la résilience alimentaire des territoires, et d'autre part la promotion de pratiques agricoles favorables à la séquestration de carbone dans les sols.

Pour atteindre les objectifs du plan climat cantonal, les mesures suivantes seront mises en place :

  • Renforcer la résilience des écosystèmes et les capacités de migration des espèces
  • Promouvoir la futaie irrégulière auprès des propriétaires privés de forêts
  • Lutter contre les ravageurs (insectes)
  • Gérer les besoins d’irrigation du secteur agricole
  • Séquestrer du carbone grâce à la généralisation de l’agriculture de conservation des sols

Axe 7 Accompagnement au changement

Accompagnement au changement

Avec la mise en œuvre du plan climat cantonal 2030, l’État de Genève s’engage et mobilise tous les acteurs et actrices de la société pour relever le défi lié aux changements climatiques.

L'Etat de Genève n'est pas en mesure à lui tout seul de réduire les émissions de gaz à effet de serre du canton et de maitriser les effets du dérèglement climatique. Pour la réussite de cette transition, il est fondamental de fédérer l’ensemble des acteurs du territoire : communes, entreprises, associations et population autour des enjeux climatiques.

C'est pourquoi le plan climat cantonal comprend un axe transversal mettant l'accent sur l'implication des acteurs et des actrices du territoire dans les enjeux climatiques.

Le canton, les communes et les institutions de droit public se doivent de renforcer et promouvoir leurs actions en faveur du climat. Afin de soutenir également la prise de conscience de la population de l’importance et de l’urgence de la crise climatique, il est nécessaire d'intensifier la communication et la sensibilisation dans ce domaine. Le grand public doit comprendre les enjeux du dérèglement climatique, les impacts pour le territoire et comment il peut s'impliquer à travers des actions concrètes.

Enfin, les transformations des filières professionnelles joueront un rôle clé pour accélérer la transition écologique et permettre de développer les compétences nécessaires aux emplois de cette transition.

Même si de nombreuses actions ont été mises en place ces dernières années, une mobilisation de l'ensemble de la société est indispensable. Le chemin est encore long et le temps nous est compté comme le démontre le graphique ci-dessus de l’évolution des émissions du Grand Genève depuis 1910.

Émissions du Grand Genève (tCO2e) recomposées à partir de la consommation globale d’énergie en Suisse sur la période 1910–2010 (données OFEN). Source: www.grand-geneve.org

Émissions du Grand Genève (tCO2e) recomposées à partir de la consommation globale d’énergie en Suisse sur la période 1910–2010 (données OFEN). Source: www.grand-geneve.org

Pour atteindre les objectifs du plan climat cantonal, les mesures suivantes seront mises en place :

  • Exemplarité des acteurs publics
  • Accompagnement aux changements des acteurs du territoire
  • Communication et sensibilisation aux enjeux climatiques
  • L’enseignement et l’éducation, moteurs de changement
  • Formation et emploi de demain
  • Une économie compatible avec les enjeux climat
  • Cohésion sociale, insertion et intégration
  • Des investissements financiers compatibles avec les enjeux climatiques

 

Documents de références

Le Plan climat cantonal 2030 - 2e génération :

Plan climat cantonal 2030
Plan climat cantonal 2030

Le Plan climat cantonal 2030 - 2e génération vise la neutralité carbone à l’horizon 2050 et une étape intermédiaire de réduction de 60 % de nos émissions de gaz à effet de serre en 2030.

Les objectifs énoncés sont accompagnés d’un plan de mesures à mettre en oeuvre rapidement.  

 

Consultation PCC

Afin de permettre à l’ensemble des actrices et acteurs du territoire de s’impliquer pour les enjeux climatiques, une consultation sur le Plan climat a été lancée en juin 2021 dans le cadre de Genève en transition.

Le présent rapport retrace les principales étapes de cette consultation. Il met en évidence les propositions qui ont été exprimées à cette occasion ainsi que la suite envisagée dans la concrétisation de ces pistes d’actions.

 

  

 

Couverture - Plan climat cantonal - Volet 1

La stratégie cantonale en matière de changements climatiques (2015, volet 1), qui propose un état des lieux et définit les objectifs globaux et les axes stratégiques d'intervention

 

 

Couverture - Plan climat cantonal volet 2

Le plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux changements climatiques (2017, volet 2), qui présente les mesures qui devront être réalisées afin d'atteindre les objectifs globaux fixés pour 2030.

 

Outils, guides, formations et autres ressources 

 

 Visuel - Ateliers "Communes-climat"

Les ateliers "Communes et climat" proposent un accompagnement méthodologique aux communes genevoises en vue de l'intégration des enjeux climatiques à leur échelle. En 2019, un premier cycle était axé sur l'adaptation aux changements climatiques. Le second, en 2020-2021, était focalisé sur la réduction des gaz à effet de serre. Le troisième, en cours, propose l'utilisation concrète d'outils méthodologiques, des échanges autour de diverses thématiques telles que la communication, et des visites sur le terrain pour découvrir des réalisations concrètes.  

 

 

Guide Planification territoriale communale et climat
Guide Planification territoriale communale et climat

Le guide Planification territoriale communale et climat  traite de l'intégration des enjeux climatiques dans les actions communales à incidence territoriale. Publié en 2020 à l'attention des communes genevoises, ce guide comprend une partie générale ainsi que 9 fiches thématiques.

 

Analyse climatique du canton de Genève
Analyse climatique du canton de Genève

Analyse climatique du canton de Genève : cartographie à l'attention des acteurs de l'aménagement du territoire. Cette étude, réalisée dans le cadre du Plan climat cantonal, analyse la situation climatique actuelle de Genève et réalise une projection du climat jusqu'en 2100.  Les cartes proposées facilitent l’identification des zones problématiques ou à préserver, en regard de leur situation ou de leur importance bioclimatique.

Les données sont disponibles sur le site cartographique du SITG

 

Neutralité carbone à Genève en 2050
Neutralité carbone à Genève en 2050

L'étude exploratoire Neutralité carbone à Genève en 2050, confiée par l'Etat de Genève au Centre Interdisciplinaire de la Durabilité (CID) de l’Université de Lausanne, propose quatre scénarios reposant sur des corpus de mesures plus ou moins ambitieuses et des contextes différents, afin d’avoir une image plus précise des futurs possibles. 
La synthèse ainsi que l'étude complète sont disponibles.

 

Visuel - Ateliers "climat"

Le projet Cool-City a pour objectif d'évaluer l'applicabilité et l'efficacité de différents types de mesures (plantations d'arbres, pratiques urbanistiques, etc.) sur l'atténuation des effets des îlots de chaleur et le maintien des îlots de fraicheur.