Cohabiter avec la faune sauvage

2. Les animaux sauvages autour de nous

A Genève, certains animaux sauvages vivent aussi bien en campagne qu'en zone urbaine. La présence de la faune à nos côtés est la plupart du temps une source de satisfaction mais parfois, la proximité peut occasionner quelques désagréments. Comment les minimiser ?

D'une manière générale :

 


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#chenilles processionnaires   #faons et jeunes animaux   #hérissons   #guêpes et frelons   #chauve-souris   #loup


Collision avec la faune

Tout au long de l'année, pensez à réduire votre vitesse sur les routes de campagne ou en forêt, en particulier la nuit. 

  • Au printemps et en été, les jeunes animaux inexpérimentés sont souvent victimes du trafic. 
  • En automne et en hiver, la saison des amours chez certaines espèces peut rendre les animaux imprudents. 

Notre faune comprend des animaux de grande taille - un cerf est aussi lourd qu'un poney : une collision peut donc avoir des conséquences dramatiques. 

La vitesse peut tout changer

Une vitesse adaptée fait toute la différence en cas de freinage d’urgence : à 80 km/h, un cerf qui débouche sur la route à 35 m de distance sera percuté par le véhicule à une vitesse encore suffisante pour provoquer un impact comparable à une chute de cinq étages. A 60 km/h, le choc sera totalement évité !

Que faire si un animal est accidenté ? 
 


Oiseaux

Canards et canetons sur les toits et balcons

Les canards colverts occupent parfois les toits, balcons et autres sites urbains en hauteur pour nicher à l'abri des prédateurs présents au sol. A leur naissance, bien avant de savoir voler, les canetons effectuent un saut dans la vide pour rejoindre un plan d'eau avec leur mère. Les problèmes surviennent lorsqu'un obstacle empêche la nichée de quitter le toit ou que des routes importantes doivent être traversées.

  • Pour éviter cette situation à risque pour les oiseaux, la meilleure solution consiste à décourager l'installation de la cane avant la ponte, qui fréquente en général longuement les lieux avant de s'installer. Il s'agit d'être attentif entre mars et juillet et de limiter/dissuader l'accès aux canards qui viendraient sur les toits et balcons.
  • Dans le cas où une nichée de canetons est en péril, signalez-la à la centrale des gardes de l'environnement (CET) -T 022 388 55 00.

Pour en savoir plus : www.vogelwarte.ch

Nid sur les bateaux

  • Une toute petite partie des rives du Léman ont échappé aux constructions et sont demeurées naturelles. Cette situation conduit régulièrement certaines espèces – canards, foulques, grèbes – à trouver refuge dans des ports en installant leur nid sur des bateaux. 
  • Une fois la ponte débutée, les navigateurs doivent prendre leur mal en patience en renonçant temporairement à l'usage de leur embarcation. 
  • Pour prévenir les problèmes, limiter l'accès des oiseaux aux emplacements favorables avec des bâches ou autre entrave correctement ajustées et effectuer des contrôles réguliers dès la fin de l'hiver pour éviter l'installation des oiseaux, dans tous les cas avant la ponte des œufs. 

Attention dénicher des oiseaux sauvages pendant la nidification constitue un délit puni par la loi.

 

Corneille noire et le corbeau freux

Deux espèces de grands oiseaux noirs présentes en ville et sont souvent confondues :

Nuisances sonores

  • Les corbeaux freux ne viennent en ville que pour nicher, probablement parce qu'ils y trouvent de grands arbres (platanes, frênes, pins) dans des espaces ouverts. Ils trouvent toute leur nourriture en campagne et on ne les voit presque jamais au sol en ville. Les colonies de nidification, qui rassemblent souvent plusieurs dizaines de nids, peuvent être bruyantes par moment (surtout à l'aube et au crépuscule), de février à début juillet. Dans certains cas, l'accumulation de fientes peut aussi être un problème.

    A l'heure actuelle, il n'y a pas de solutions éprouvées pour gérer ces nuisances.
    • Les corbeaux freux, comme tous les oiseaux, sont protégés par des mesures légales strictes au niveau fédéral et cantonal, notamment pendant leur couvaison. Il est toutefois possible de démonter les nids non utilisés et d'effaroucher les oiseaux avant la ponte des oeufs. 
    • Les essais de déplacement des colonies les plus dérangeantes n'ont pas donné de résultats satisfaisants, les oiseaux recolonisant rapidement d'autres arbres aux alentours, avec souvent une dispersion, voire une multiplication des nuisances. 
    • Les autorités examinent chaque cas problématique signalé et recherchent la meilleure manière d'organiser la cohabitation avec cette espèce. Elles collaborent à ce sujet avec les autres villes suisses confrontées à ce problème ainsi qu'avec les associations de protection des oiseaux.

(Pour en savoir plus sur les corbeaux freux )

Corneilles pouvant sembler menaçantes

  • En mai-juin, les poussins de corneilles quittent souvent leur nid avant de savoir voler. Leurs parents sont très protecteurs et il arrive dans de rares cas qu'ils se montrent menaçants envers des passants qui s'approchent trop - parfois sans le savoir - de leurs petits (souvent cachés sous un buisson).
    Ce phénomène dû à l'instinct maternel ne dure que quelques jours : pour éviter les désagréments, il suffit de s'éloigner et de contourner le site concerné.

  • Les corneilles peuvent se multiplier si la nourriture est abondante, notamment lorsqu'elle est distribuée par les gens mal informés qui agissent en infraction avec la loi. Localement, certaines corneilles régulièrement nourries deviennent alors trop familières et entreprenantes, voire importunes.

    • Pour réduire les concentrations locales de corneilles et les nuisances qui peuvent apparaître, la seule mesure efficace consiste à limiter leur accès à la nourriture, en évitant le nourrissage de pigeons.

A savoir

  • Il n'y a pas de régulation par le tir des populations de corneille noire et de corbeau freux à Genève, compte tenu du manque de faisabilité et d'efficacité d'une telle mesure. Le tir des corvidés est réservé à des cas particuliers, notamment dans le cadre de la protection des cultures, en tant que mesure visant à les effaroucher (et non à réguler les effectifs).
  • Au niveau cantonal, la population des corneilles parait relativement stable depuis des décennies. Elle est de l'ordre de 2000 couples nicheurs. En revanche, la population des corbeaux freux, arrivés bien plus récemment, est encore en phase de croissance, avec environ 980 couples nicheurs (2023), répartis en une cinquantaine de colonies. C'est pourquoi, le corbeau freux fait l'objet d'un suivi détaillé par les ornithologues du Groupement ornithologique du bassin genevois (GOBG). Pour en savoir plus
     
  • N'hésitez pas à signaler vos observations de colonies de corbeaux freux sur le site  www.faunegeneve.ch 

Corneille ou corbeau freux mort(e) isolé(e)

 

Pigeons

Roucoulement ou dégâts sur les bâtiments : les nuisances dues aux pigeons n'ont pas de solutions faciles. Les mesures de régulation (tirs, graines aux hormones, etc.) sont peu efficaces car elles sont rapidement compensées par une hausse des naissances et de la survie des poussins. 

En réalité, les effectifs de pigeons dépendent essentiellement de la nourriture disponible localement. Pour rappel, tous les oiseaux sont protégés par des mesures légales strictes au niveau fédéral et cantonal, notamment pendant leur couvaison.

Limiter son impact

Il est possible de limiter l'impact des pigeons en :

  • évitant de les nourrir
  • installant localement des grillages, des pics, des fils ou des peignes.

Un propriétaire de bâtiment souhaitant limiter les nuisances des pigeons peut faire appel à une entreprise spécialisée dans la dératisation et la prévention aviaire pour mettre en œuvre ces mesures.

Pour rappel, le règlement sur la salubrité et la tranquillité publiques, E 4 05.03, art. 9, interdit de "…déposer sur le domaine public de la nourriture destinée aux animaux de quelque espèce, notamment les oiseaux". Son application est du ressort des polices municipales.

 


Mammifères

Chauve-souris

Les chauves-souris sont des animaux protégés. Pour des conseils, contactez le Centre de coordination ouest pour l'étude et la protection des chauves-souris - Genève (CCO-Genève).

 

Faons, renardeaux et autres jeunes animaux

Durant la saison des naissances – avril à juillet – des animaux sauvages, il est important de surveiller avec une attention accrue le chats et les chiens, en promenade ou dans le jardin et de respecter scrupuleusement toutes les règles applicables en forêt.

D'une façon générale, pour aider les jeunes animaux sauvages, restez à distance et levez le pied sur les routes fréquentées par la faune.

Voir un jeune animal seul ne signifie pas qu'il est abandonné - n'intervenez que lorsqu'il est en danger immédiat - à moins qu'il ne soit blessé ou réellement affaibli, laissez-le sur place et évitez de le toucher pour ne pas le condamner.

 

Fouines

Les fouines sont des animaux protégés.

  • Bâtiments
    Afin d'éviter qu'elles ne s'installent pour nicher (avril à juillet) dans votre bâtiment, supprimez les ouvertures, les trous et les accès extérieurs vers le toit avant le printemps. S'il y a des petits, de telles interventions ne sont pas autorisées et les travaux ne pourrons être réalisé qu'à la fin de l'été.
  • Véhicules
    Certains câbles de véhicules semblent émettre des odeurs attractives pour les fouines qui peuvent alors endommager les câblages. Utilisez des répulsifs ou adressez-vous à un garagiste qui trouvera des solutions adaptées.

 

Hérissons

Toutes les informations sur  S.O.S hérissons

Hérisson mort isolé

Loup

Dans notre région, le loup fait un retour progressif et naturel sur ses anciens territoires. Observer un loup à Genève reste inhabituel mais peut arriver, notamment durant la période hivernale lorsque les louveteaux devenus adultes recherchent de nouveaux territoires. Très mobiles, ils peuvent alors parcourir de longues distances en une seule nuit. La nature genevoise, riche en chevreuils et en sangliers grâce à une gestion durable de la biodiversité, peut ainsi accueillir le passage plus ou moins bref de cette espèce qui contribue à l'équilibre de la nature.

Merci de signaler toute les observations de loup à Genève

Pour plus d'information sur les premières observations de loup à Genève

Croiser un loup à Genève

Grâce au travail des scientifiques, le loup est désormais beaucoup mieux connu et les craintes qu'il suscitait autrefois ne sont pas confirmées par les faits. Toutes les données recueillies en Europe depuis un siècle attestent qu'il n'est pas l'animal dépeint par les fables
En cas de rencontre, en temps normal, le loup reste à distance et, après un temps d'observation, s'éloigne tranquillement. Toutefois, certains loups peuvent parfois se montrer plus curieux que prudents. Comme pour tout animal sauvage, notre bon comportement contribue à une cohabitation sans incident.

  • Le loup n'est pas un chien, Il ne faut en aucun cas rechercher un contact rapproché avec lui et veiller à toujours lui ménager un espace de fuite.
  • Pour éviter d'encourager des comportements inhabituels, il ne faut en aucun cas chercher à nourrir un loup ou à l'attirer à proximité des espaces habités. 

Les loups en exploration peuvent parfois se rapprocher, voire traverser, des espaces habités. En soi, ce comportement qui reste rare ne constitue pas un motif d'inquiétude.
 

Propriétaires d'animaux de compagnie

Les chiens peuvent être perçus par les loups comme des concurrents, voire comme des proies. La proximité de son maître est la meilleure protection pour un chien.

  • D'une façon générale, un animal de compagnie doit demeurer en permanence sous le contrôle de son détenteur. 
  • En cas de rencontre avec un loup lors d'une promenade, rappeler immédiatement son chien s'il est en liberté, le garder en laisse et s'éloigner calmement.  
  • Si le loup manifeste un intérêt ciblant le chien, faire du bruit et le cas échant, faire mine de lui lancer un objet s'il se rapproche trop.
  • A titre de précaution, il n'est pas recommandé de laisser un chien ou un chat de nuit sans surveillance à l'extérieur, notamment à proximité d'un massif forestier.

Protection des animaux de rentes

Les éleveurs professionnels du canton, peu nombreux, peuvent bénéficier d'un appui des autorités : ils sont informés par les gardes de l'environnement lorsque le passage d'un loup est annoncé dans leur région.

  • Les mesures de sécurisation des animaux de rente recommandées sont les mêmes que celles qui sont déjà appliquées pour éviter les accidents avec des chiens laissés sans surveillance.

 

Rats

Le rat surmulot est une espèce d'origine asiatique qui a colonisé notre région au XIXe siècle. Il s'est parfaitement adapté à toute sorte d'habitat aquatique, y-compris les canalisations d'eau claire et usées jusqu'au cour de la ville, et la plupart des cours d'eau.

Limiter avant tout sa nourriture

Présence de rats

Le rat surmulot vit en grande partie sous terre et passe inaperçu. Il est attiré en surface par une nourriture abondante laissée à sa disposition.

  • Le moyen réellement efficace pour éviter les concentrations de rats consiste à limiter leur accès aux sources de nourritures (déchets de pique-nique, poubelles accessibles, nourriture déposées pour les pigeons, etc.).
  • La destruction de cette espèce est autorisée par l'article 5 du règlement d'application de la loi cantonale sur la faune.

Ce type d'action est du ressort du propriétaire des lieux, sans intervention des autorités cantonales.

Poison raticide

Une mauvaise utilisation d'un poison raticide peut entraîner des accident et est une menace pour de nombreux animaux (oiseaux et mammifères, y compris chats et chiens) qui pourraient y avoir accès ou qui mangeraient un animal empoisonné. 

C'est pourquoi un poison raticide:

  • ne doit pas être employé en milieu naturel
  • ne peut se justifier qu'avec les précautions d'usage, dans les sites urbains très fréquentés par le public, une fois que toutes les mesures de limitation de l'accès à la nourriture ont été prises.
  • doit impérativement être mis en oeuvre par des personnes expérimentées, tels que des professionnels, pour éviter les risques d'accidents.

La décision d'employer du poison est de la responsabilité du propriétaire ou des gestionnaires des biens-fonds concernés (régies, collectivités publiques pour le domaine public, etc.). 

 

Rat mort isolé

 

Renard

Croiser un renard un plein jour dans un jardin n'a rien d'inhabituel et ne nécessite pas d'être annoncé aux autorités.

Le renard est un animal répandu dans le canton de Genève et dont la présence est appréciée par de nombreux habitants. Il a su s'adapter à l'évolution de son habitat et colonise régulièrement les espaces construits.

D'une façon générale la population genevoise de renards se régule d'elle-même et des interventions sont rarement nécessaires.

Dans mon jardin

Observer un renard un plein jour dans son jardin n'a rien d'inhabituel et ne nécessite pas d'être annoncé aux autorités. Seules la recherche d'un contact très rapproché avec des humains ou des nuisances significatives liées à la présence de cet animal peuvent nécessiter des mesures.

Accès

Les renards sont très agiles et pénètrent facilement dans une propriété : ils peuvent creuser sous les clôtures, grimper et sauter très haut. Afin d'éviter qu'ils ne soient attirés dans votre jardin, éliminez ou rendez inaccessibles toutes les sources de nourriture (restes alimentaires, compost, poubelles, nourriture des animaux de compagnie, etc.) ainsi que les objets pouvant être utilisés comme jouet (jouets d'enfants, chaussures, etc.).

Terrier

Si un renard creuse un terrier, assurez-vous qu'il est momentanément inoccupé et rebouchez-le légèrement (uniquement entre août et février).

Lors de la période de reproduction (de mars à juillet) les femelles peuvent installer leur portée dans des terriers creusés dans le jardin. Il ne faut alors en aucun cas intervenir sur le terrier – cet acte serait punissable par la loi ! La seule solution est alors d'attendre que la famille quitte les lieux. Vous pouvez tenter de vous rendre visible lorsque les renardeaux ou les parents sont à proximité du terrier afin que ces dérangements incitent la famille à déménager plus rapidement.

Agés de 3 à 4 mois, les jeunes deviendront totalement indépendants et pourront quitter naturellement le territoire familial à la recherche d'un territoire propre. 

Les renardeaux

Voir un renardeau seul ne signifie pas qu'il est abandonné - n'intervenez que lorsqu'il est en danger immédiat - à moins qu'il ne soit blessé ou réellement affaibli, laissez-le sur place et évitez de le toucher pour ne pas le condamner.

Un renard malade

La rage a disparu chez les renards suite, en particulier, à une grande campagne de vaccination. Malgré cela, ils sont encore régulièrement touchés par la gale. Cette maladie de la peau se manifeste par la perte des poils, la formation de croûtes et un amaigrissement. Signalez-le aux autorités.

Risques pour l'homme

Les renards étant craintifs et non agressifs, ils évitent d'entrer en contact avec l'homme.  Un comportement anormal (animaux cherchant un contact rapproché avec des personnes, agressifs, etc.) doit être signalé aux autorités.
Tout comme les chiens et chats qui se nourrissent de rongeurs, les renards peuvent être porteurs de l'échinococcose, maladie du foie due à un ver parasite qui peut affecter l'homme. Cette maladie peut être présente dans les crottes, mais pas dans l'urine. Il est donc primordial de nettoyer soigneusement les fruits et légumes ramassés au sol avant de les consommer et de retirer à l'aide d'un sac plastique les crottes de carnivores trouvées dans un jardin.

Risques pour un animal de compagnie

Les renards ne représentent pas de danger pour les chiens et les chats adultes, qui peuvent se défendre d'eux-mêmes. Un petit animal de compagnie, chaton, lapin, cobayes, etc. peut néanmoins être capturé.

Les renards peuvent, tout comme les chiens et chats, être victimes d'échinococcose : vermifugez-votre animal de compagnie pour empêcher les contaminations.
Les chiens peuvent contracter la gale: ne laissez pas votre chien pénétrer dans un terrier ou entrer en contact avec un renard, même mort.

 

Sangliers

Rarissime à l'époque de l'interdiction de la chasse dans tout le bassin tout le bassin lémanique, le sanglier a connu à la fin du XXe siècle un très fort essor dans toute l'Europe de l'ouest, bénéficiant notamment de l'extension de certaines pratiques agricoles et, dans les régions concernées, de plans de gestion cynégétique plus favorables. Cette augmentation à large échelle de la population de sangliers implique à Genève aussi des efforts de prévention et de régulation pour limiter les dégâts sur les cultures, cet animal n'ayant à ce stade pas de prédateur naturel sur notre territoire. 

Adapté en 2009, un concept de prévention des dégâts aux cultures a été mis en place avec AgriGenève, l'association faitière de l'agriculture genevoise. La prévention prend le plus souvent la forme d'une clôture électrique temporaire, mais aussi la mise en place de protections ciblées sur des plans de vignes, ainsi que des mesures d'effarouchement. Aujourd'hui, grâce à l'ensemble des mesures de prévention et de régulation, les effectifs de sangliers sont maîtrisés et les dégâts aux cultures sont minimisés dans tous le canton de Genève. Cette gestion a ainsi trouvé une bonne acceptation de tous les milieux concernés.

Pour acheter de la viande de sanglier genevois s'inscrivant dans le cadre de cette gestion, contactez la boucherie du Palais à Carouge T 022 309 43 60.

 


Autres animaux

Chenilles processionnaires

Cet insecte peut proliférer sur le chêne. Il forme des colonies rassemblant de nombreuses chenilles urticantes. Leurs micro-poils peuvent occasionner des allergies graves chez l'homme et les animaux.

Contactez un paysagiste pour intervenir de manière professionnelle sur le nid et l'éliminer convenablement.

 

Escargots

Ramasser des escargots est interdit toute l'année et sur tout le territoire genevois.

 

Insectes indésirables ou à dard

Pour débarrasser un nid d'insectes indésirables, des puces ou des blattes (cafards), contactez une entreprise spécialisée dans la désinfection de maison.

Le SIS dispose de spécialistes hyménoptères formés pour la récupération d’essaims d’abeilles ou la destruction de nids de guêpes, frelons ou autres insectes dangereux sur la voie publique, dans une école, un hôpital, un bâtiment recevant du public, etc.
Frelon asiatique, Moustique Tigre : en savoir plus sur les espèces exotiques invasives.


Contact

  • Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question dans ces pages 
    GE-environnement : 022 546 76 00
  • En cas d'urgence sur le terrain en lien avec la faune sauvage
    Gardes de l'environnement : 022 388 55 00
Dernière mise à jour
12 février 2024

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