Activités dans la nature
3. Périodes d'activités limitées sur le Rhône
Afin d'assurer la protection des oiseaux d'eau, la navigation de plaisance est restreinte sur le Rhône durant l'hiver.
Le Rhône genevois et la Rade constituent des sites protégés d'importance nationale et internationale pour les oiseaux d'eau et les migrateurs.
Chaque hiver, de nombreux oiseaux d'eau (canards de surface, canards plongeurs, foulques et bien d'autres) parcourent des milliers de kilomètres pour hiverner dans cette région où ils trouvent de la nourriture et de la quiétude, certainement grâce à l'absence de chasse.
La navigation de plaisance et les sports nautiques comme le paddle, canoé, kayak, etc. sont restreints sur le Rhône :
- Depuis la passerelle de Chèvres jusqu'au barrage de Chancy-Pougny du 1er octobre au 31 mars.
- Sur tout le cours du Rhône genevois, en aval du barrage du Seujet, lors de 6 matinées annuelles de recensements des oiseaux d'eau, en automne et en hiver, effectuées par la station ornithologique suisse. Ces mesures sont nécessaires pour garantir la fiabilité des résultats et limiter les sources de perturbations, car les oiseaux migrateurs sont très sensibles aux activités nautiques.
Consultez la carte des zones de navigation limitée
Paddle : adopter les bons réflexes
Ces restrictions ne concernent pas les promeneurs qui sont encouragés à découvrir - en respectant la tranquillité des oiseaux - la diversité des espèces hivernantes de ces sites exceptionnels.
En savoir plus
La convention RAMSAR
La Convention a pour mission de favoriser la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des mesures prises au plan national et par la coopération internationale.
Signée dans la ville de Ramsar (Iran) le 2 février 1971, la Convention compte 160 parties contractantes (en 2012) et protège près de 2'000 zones humides réparties à travers le globe en totalisant environ 2 millions de km2 (soit une surface équivalente à 1/5 de l'Europe).
Genève est représentée dans cette convention par le Rhône depuis la Rade jusqu'à sa sortie du territoire suisse à Chancy. Sont également inclus les vallons de l’Allondon et de la Laire. En tout, ce sont 1930 hectares qui sont ainsi protégés.
Les restrictions sont réglées à travers l’ordonnance OROEM.