Pic d'ozone en Suisse romande : demain, et pour la première fois, les transports publics de la région genevoise à tarif réduit

Type de publication
Date de publication
3 juillet 2015
Des cheminées en vieille-ville
Des cheminées en vieille-ville
Compte tenu d'une situation de pic d'ozone à l'échelle romande, les automobilistes et cyclomotoristes du bassin genevois sont invités à privilégier les transports publics en bénéficiant d'un tarif réduit pour l'ensemble de l'offre urbaine et régionale unireso. Cette mesure activée pour la première fois demain, le 4 juillet 2015, s'adresse à tous les usagers. Mise en œuvre par le Canton de Genève, elle vise à protéger la santé de la population et sera reconduite journellement jusqu'à la fin de l'épisode de pollution.

Suite à une pollution à l'ozone, le tarif réduit pour les services de transports publics unireso sera proposé à la population dès demain. Annoncée au mois de mai dernier, cette mesure incitative genevoise est mise en œuvre lorsque le seuil d'information (180 µg/m3) est dépassé pour ce polluant à l'échelle romande.

"La mesure vise à encourager les usagers de la route, locaux et pendulaires, à privilégier l'emploi des transports collectifs afin de diminuer la pollution issue du trafic motorisé. Elle complète les mesures d'information visant à prévenir les atteintes à la santé des personnes les plus fragiles", souligne M. Luc Barthassat, conseiller d'Etat chargé du département de l'environnement, des transports et de l'agriculture. Cette incitation temporaire couvre l'ensemble du réseau genevois et frontalier unireso (voir les informations pratiques dans l'encadré).

Ce dispositif sera maintenu jusqu'à la fin de l'épisode de pollution.

 

Recommandations sanitaires

L'ozone est un gaz agressif : lorsque sa concentration augmente, il irrite les muqueuses (yeux, nez, gorge) et peut également déclencher des maux de tête, des crises d'asthme ou diminuer les fonctions respiratoires. Ce sont alors les enfants en bas âge ainsi que les personnes âgées ou souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires qui sont les plus concernés par ces effets.

Les personnes sensibles peuvent se protéger en évitant :

  • les efforts physiques intenses à l'extérieur, l'après-midi et en début de soirée;
  • les expositions aux facteurs irritants, comme le tabac, les fumées ou les solvants, pour ne pas aggraver les effets de l'ozone.

 

Tarif réduit pour les transports publics unireso lors d'un pic de pollution

Informations pratiques

En quoi consiste cette mesure ?
Durant un pic de pollution, la population est invitée à privilégier l'utilisation des transports publics afin de réduire les émissions polluantes issues du trafic motorisé. Pour encourager ce transfert modal, les personnes acquérant un titre de transport peuvent bénéficier du tarif réduit pour tous les trajets du réseau unireso sans justificatif autre que leur billet.

Quand puis-je bénéficier de cette mesure ?
Cette mesure est appliquée lorsqu'un avis de pollution de l'air est communiqué aux médias.

  • Elle entre en vigueur le lendemain de l'annonce du pic de pollution, dès le début des services de transports publics.
  • Elle se termine avec l'annonce de la fin de l'épisode de pollution, au terme des services de nuit d'unireso.

Quelle partie du réseau de transport public est concernée ?
Tout le réseau unireso applique cette mesure, aussi bien pour les lignes genevoises "Tout Genève" (zone 10) que les lignes Régionales.

Ce tarif réduit est-il appliqué automatiquement durant un pic de pollution ?
Non, il vous faut sélectionner la touche "Tarif réduit" sur l'automate lors de l'émission du billet.

Comment savoir si la mesure est en vigueur ?
Unireso assure une information aux voyageurs durant la période concernée. Le site air.ge.ch indique en tout temps le niveau de pollution de l'air genevois et, le cas échéant, un avis de pollution y annonce l'application du tarif réduit pour les transports publics unireso durant un pic de pollution.

J'ai déjà un abonnement demi-tarif, ou mensuel ou annuel unireso. Cette mesure me concerne-t-elle ?
Cette mesure vise à encourager l'utilisation des transports publics par de nouveaux usagers afin de réduire les émissions polluantes issues du trafic motorisé. Elle n'entraîne aucune compensation pour les bénéficiaires d'abonnements en cours de validité.
 

Pour les questions relatives à la qualité de l'air

  • M. Luc Barthassat - conseiller d'Etat chargé de l'environnement, des transports et de l'agriculture - en contactant Thomas Putallaz, Secrétaire général adjoint – tél. +41(79) 417 09 69
  • M. Philipe Royer - directeur du service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants - tél. +41(22) 388 80 40
 
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Date de publication
3 juillet 2015