Mobilités pendulaires

Genève vu depuis le Salève
Genève vu depuis le Salève
Genève est la ville-centre d'une agglomération d'un million d'habitants dont l'attractivité dépend notamment de l'efficacité des déplacements au plan régional, afin d'assurer les flux de personnes et de marchandises nécessaires à son essor économique. Aujourd'hui, quelque 660'000 déplacements quotidiens sont constatés aux frontières cantonales: l'organisation de la mobilité doit donc être négociée et coordonnée entre les différentes autorités administratives et politiques réparties sur deux pays.

En 2021, on estime à près de 530'000 le nombre de déplacements en entrée et sortie du canton de Genève. Ces flux ont baissé d'environ 130'000 unités par rapport à 2019 compte tenu de la pandémie. Globalement la part modale des transports publics était de 11%, soit 4 points de moins qu'avant la pandémie; cette dernière est néanmoins très hétérogène et s'échelonne entre 5% dans les échanges avec la Haute-Savoie et 33% avec le canton de Vaud. 

La majorité des actifs habitant en France et travaillant dans le canton de Genève utilise la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. Fin 2017, seuls 12% des déplacements sont réalisés en transports collectifs, cette proportion étant stable depuis 2008 même si le nombre d''usagers augmente en termes absolus. Malgré une lente décrue de la part modale de la voiture, le nombre d'actifs se rendant au travail avec ce mode de transport continue à progresser, de 60'000 en 2008 à 85'000 en 2017.

On comptait en 2020 près de 26'000 navetteurs travaillant dans le canton de Genève et résidant ailleurs en Suisse et environ 9500 résidents genevois travaillant ailleurs en Suisse. Malgré une baisse relative en termes de parts modales liée à la pandémie, le train reste le mode de transport privilégié tant pour les pendulaires entrant dans le canton depuis le reste de la Suisse que pour les Genevois travaillant dans les autres cantons avec respectivement 57% et 55% de parts modales.