Protection des ressources naturelles

Protection des ressources naturelles
Protection des ressources naturelles
Une eau propre à la consommation dépend dans un premier temps de la qualité de la ressource naturelle.

Qu’il s’agisse d’eaux de surface ou d’eaux souterraines, la qualité des eaux utilisées pour la production d’eau potable est constamment contrôlée par plusieurs institutions du canton, garantissant ainsi un produit final de grande qualité pour la santé des habitants. Ces contrôles portent sur les paramètres physico-chimiques, bactériologiques, ainsi que sur la présence de métaux et micropolluants.

Le Léman

Les eaux du Léman sont régulièrement contrôlées et suivies par le SECOE et SIG ainsi que la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL). Ces contrôles permettent d’observer l’écosystème du lac et son évolution. Selon les acteurs, sont examinés l’écosystème du lac et son évolution. Selon les acteurs, sont examinés l’écosystème du lac (phytoplanctons, zooplanctons et cyanobactéries) et son évolution. Les prélèvements d’eau brute permettent d’analyser les paramètres standards physico-chimiques et bactériologiques plusieurs fois par semaine. Des campagnes trimestrielles, semestrielles et annuelles élargissent l’éventail analytique de surveillance, en particulier pour la microbiologie et les micropolluants dont environ 800 composés sont recherchés.

La CIPEL ausculte régulièrement ces eaux afin, entre autres, de pérenniser l’usage des eaux du lac pour l’alimentation en eau potable, moyennant un traitement simple. La CIPEL n’est pas une autorité de contrôle. Son rôle consiste à coordonner les investigations menées et à rédiger d’une part, des rapports scientifiques et, d’autre part, des recommandations à l’intention des autorités suisses et françaises.

L'Arve et le Rhône

Les eaux de l’Arve et du Rhône sont contrôlées par le SECOE. Les prélèvements effectués mensuellement se font tant en entrée qu’en sortie du canton. Les paramètres relatifs à la composition physico-chimique de l’eau, de même que les teneurs en métaux et en micropolluants sont ainsi surveillés.

Tous les 6 ans un suivi plus détaillé est réalisé sur la base d’un plus grand nombre de points de prélèvements et incluant en plus des paramètres classiques, une large gamme de micropolluants afin de mieux identifier les éventuelles sources de pollution.

SIG surveille aussi la qualité de l’eau brute de l’Arve par des prélèvements moyens hebdomadaires et effectue les analyses de métaux lourds, micropolluants et composés organiques volatils (COV).

La qualité de l’eau de l’Arve est contrôlée par SIG dans le cadre de la station de réalimentation de la nappe du Genevois située à Vessy. La station d’alerte de Sierne est équipée d’analyseurs en ligne. Ainsi, au dépassement d’une des valeurs maximales, la station d’alerte interrompt immédiatement la réalimentation.

Eaux souterraines

SIG dispose de 11 puits desquels sont extraites les eaux souterraines. Le contrôle des eaux s’effectue et porte sur la microbiologie, les paramètres physico-chimiques ainsi que les micropolluants.

Une campagne plus complète est effectuée annuellement, sous l’angle exclusif des micropolluants où, là encore, environ 800 composés sont recherchés.

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et le service de géologie, sols et déchets (GESDEC) surveillent conjointement les eaux souterraines à travers le programme NAQUA (Observation nationale des eaux souterraines). Il s’agit d’une base de données de référence tenant compte à la fois de la quantité et de la qualité des eaux souterraines. Dans ce cadre, les autorités cantonales analysent 5 puits utilisés par SIG pour la production d’eau potable. Les puits de Saconnex-d’Arve, de Perly, de Carouge et de Soral sont systématiquement analysés, offrant ainsi une bonne appréciation de la qualité de l’eau de la nappe du Genevois. Le puits de Russin, situé sur la nappe de l’Allondon, complète cet observatoire genevois.