Les 47'704 citoyennes et citoyens suisses des communes d'Aire-la-Ville, Anières, Avusy, Bernex, Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Collonge-Bellerive, Cologny, Grand-Saconnex, Onex, Perly-Certoux, Plan-les-Ouates et Vandœuvres, ainsi que les 17'131 Genevois, 6248 Bâlois et 3427 Lucernois de l'étranger pourront voter dès ce lundi sur la plateforme genevoise de vote électronique. Il s'agit pour ces trois cantons respectivement du 18e, du 5e et du 2e scrutin électronique.
Le canton de Berne, qui délègue aux communes la gestion des registres électoraux et des scrutins, procédera à cette occasion à un test de bout en bout, simulant une votation réelle dans quelques unes de ses 389 communes. Ce test va de l'impression sécurisée des cartes de vote jusqu'au décryptage de l'urne électronique et au décompte des suffrages qu'elle contient. Des employés de l'administration cantonale bernoise joueront pour l'occasion le rôle d'électeurs.
Le support aux utilisateurs sera assuré pour la troisième fois par l'équipe qui, au sein du Centre des technologies de l'information (CTI) de l'Etat de Genève, est en charge de l'assistance aux usagers de l'administration en ligne. Lors des trois premières semaines des deux précédents scrutins, cette équipe a reçu une moyenne quotidienne de sept demandes relatives au vote électronique, contre treize sollicitations par jour lors de la quatrième et dernière semaine de votation. Cette distribution dans le temps reflète celle des votes électroniques. Quelque 85% des questions sont d'ordre général et traduisent la curiosité du public quant au canal de vote électronique.
Le scrutin électronique ouvrira lundi 17 janvier à 12h00 et prendra fin samedi 12 février à 12h00. Les Genevoises et Genevois qui, à cette date, n'auront voté ni par internet ni par correspondance pourront encore se rendre dans l'un des 67 locaux de vote du canton le dimanche 13 février, de 10h00 à 12h00.
Largement soutenu par les électrices et les électeurs en février 2009, le vote par internet repose à Genève sur un système composé à 80% de logiciels open source. Il est entièrement propriété de l'Etat.