C'est à la fin des années 1990 que l'office cantonal de l'énergie (OCEN) a lancé le projet d'un réseau de chauffage à distance basé sur la chaleur produite par l'incinération des ordures ménagères de l'usine des Cheneviers, alors propriété de l'Etat. "Il s'agissait d'une démarche ambitieuse et très à l'avant-garde, dont les résultats financiers et de productivité étaient incertains. Les conditions tarifaires ont été définies dans ce contexte", explique M. Olivier Andres, nouveau directeur général de l'OCEN. "Aujourd'hui, ce réseau produit une énergie propre pour ses clients finaux, qui ont bénéficié de tarifs avantageux, largement inférieurs sur la durée au prix de vente d'une chaleur d'origine renouvelable ou fossile", poursuit-il.
Des mesures concrètes mises en œuvre par l'OCEN
Comme le préconise la Cour des comptes, l'OCEN entend revoir le mode de tarification à la lumière de l'expérience acquise et renégocier les conditions tarifaires définies avec CADIOM SA. Ces mesures devront permettre d'assurer des conditions équitables pour l'ensemble des parties prenantes.
Enfin, la surveillance des réseaux thermiques en général et de CADIOM SA en particulier sera renforcée, en étroite collaboration avec la commission CADIOM.
La mise en œuvre complète de l'ensemble des recommandations de la Cour des comptes sera effective à la fin de l'année 2019.
Ce nouvel équilibre contribuera à la poursuite du développement des réseaux énergétiques exploitant des ressources renouvelables, s'inscrivant ainsi pleinement dans la dynamique de transition énergétique portée par le DT.