En 2017, le Plan d'action national de lutte contre la radicalisation et l'extrémisme violent (PAN) a été lancé. La Suisse a ainsi renforcé la lutte contre l'extrémisme violent suite à l'augmentation du nombre des voyageurs du djihad et des menaces d'attentats terroristes. Une des mesures du Plan d'action prévoit la constitution régionale de services spécialisés de prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent.
Les villes de Berne, Winterthour et les cantons de Bâle-Ville et de Genève ont été les premiers à réagir, avec l'élaboration de dispositifs spécifiques. Le domaine de la prévention de la radicalisation était encore nouveau et le nombre de cas traités encore faible. Jusque-là, en Suisse, il existait peu d'experts compétents dans ce domaine et ils étaient confrontés à des défis comparables. Désormais, ils ont acquis une grande expérience en matière de conseil, de mise en place de mesures de prévention et concernant la transmission des connaissances en la matière.
Manuel Radicalisation en Suisse
Dans le cadre d'échanges interinstitutionnels, les quatre services spécialisés ont pu élaborer un référentiel commun de la prévention de la radicalisation et ont développé neufs critères qualité à destination des services spécialisés en Suisse.
Ceux-ci sont publiés aujourd'hui dans le manuel Radicalisation en Suisse, qui définit pour la première fois des standards qualité au niveau national pour la prévention de la radicalisation. Le manuel compare également les différentes formes d'organisation des services spécialisés existants et contient un grand nombre d'expériences relevant de la pratique ainsi que des exemples de cas concrets traités par les services spécialisés. La publication a été soutenue financièrement par le programme d'impulsion du Plan d'action national de lutte contre la radicalisation et l'extrémisme violent (PAN).
La coopération interinstitutionnelle continue
Les services spécialisés continueront leur étroite collaboration par le biais d'échanges réguliers et de supervisions. Le réseautage et l'interdisciplinarité doivent se développer afin de garantir une qualité optimale des mesures de prévention et afin de pouvoir réagir à temps à des nouveaux phénomènes pour prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent.
Pour toute information complémentaire:
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Nom |
Fonction |
Téléphone |
Renseignements 31.05.2022 |
Bâle-Ville
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Leonie Meyer |
Organe de contact de la radicalisation, Département de la prévention contre la violence, Police cantonale |
061 267 79 59 |
10h00 – 11h00 |
Berne |
Laurent Luks
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Chef de service, Dispositif de prévention de la radicalisation et de la violence |
031 321 76 53 |
10h00 – 11h00 |
Genève
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Nicolas Roguet |
Délégué bureau de l'intégration des étrangers, département de la cohésion sociale |
022 546 74 99 |
10h00 – 11h00 |
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Henri Della Casa |
Secrétaire général adjoint chargé de la communication, département de la cohésion sociale |
022 546 54 32 |
10h00 – 11h00 |
Winterthour |
Nicolas Galladé |
Conseiller administratif, Département social |
052 267 56 12 |
10h00 – 11h00 |
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Urs Allemann |
Chef de service, Dispositif de prévention de l’extrémisme et de la violence |
052 267 63 81 |
10h00 – 11h00 |
Réseau national de sécurité |
André Duvillard |
Délégué au RNS |
079 250 91 62 |
10h00 – 11h00 |