Journée genevoise "D-Tox numérique" le 15 mars

Pour la troisième année consécutive, le canton et la Ville de Genève ainsi que dix-neuf partenaires publics et privés s’unissent pour agir sur l’empreinte carbone et environnementale du numérique en organisant le vendredi 15 mars la Journée genevoise "D-Tox numérique". Elle s’inscrit dans l’action internationale "Digital Cleanup Day" qui vise à réduire nos données numériques et prolonger la durée de vie de nos appareils informatiques.

Le numérique engendre environ 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), un chiffre en perpétuel croissance. Face à ce constat, le "Digital Cleanup Day" a pour objectif de générer une prise de conscience et sensibiliser la population, les collectivités publiques et les entreprises privées à agir concrètement. En s’intégrant dans ce mouvement international, la journée genevoise "D-Tox numérique", créée en 2022, réunit aujourd’hui le canton, la Ville de Genève ainsi que dix-neuf partenaires publics et privés. Il s’agit d’inciter à réfléchir à sa consommation numérique, à nettoyer les données en commençant par les plus lourdes et à prolonger le cycle de vie des appareils digitaux. L’impact environnemental d’un smartphone, d’un ordinateur ou de tout autre objet numérique est occasionné par sa production (à hauteur de 80%), qui débute par l’extraction des métaux rares, puis sa fabrication et son assemblage en usine, puis son transport vers son point de vente. L’utilisation du numérique représente les 20% restant de son impact environnemental. Raisonner ses actes d'achat reste le geste le plus important pour sauvegarder les ressources de la planète.

Vendredi 15 mars, journée genevoise "D-Tox numérique"

C’est dans ce cadre que les nombreux partenaires publics et privés de la journée genevoise "D-Tox numérique" mettent sur pied en interne plusieurs actions de sensibilisation. Les collaborateurs et collaboratrices sont incités à effacer leurs courriels, fichiers, photos, etc. sur les disques durs, serveurs, messageries et téléphones mobiles. L’accent est également mis sur l’importance de prolonger la vie des équipements numériques ainsi que sur les possibilités de recyclage du matériel informatique ou téléphonique.

Comment faire?

Les sites Internet du canton et la Ville de Genève fournissent de nombreux conseils sur les méthodes à adopter (voir les liens ci-dessous). Un Mode d’emploi ainsi qu’un Guide des bonnes pratiques numériques informent sur ce qu’il faut effacer et comment.

Des partenariats pour développer le réemploi, l’économie circulaire et le recyclage

Que faire des anciens appareils numériques inutilisés? Le matériel informatique peut être revalorisé en vue de lui offrir une deuxième vie ou de récupérer les précieux métaux qu’il contient. La Ville de Genève a par exemple conçu des partenariats avec les associations Réalise, Itopie et No obsolescence programmée (NoOPS) pour la revalorisation de ses ordinateurs déclassés et la déconstruction-recyclage des téléphones portables et tablettes obsolètes. Par ailleurs, la Ville de Genève accueille des boîtes de collectes de téléphones portables et tablettes obsolètes (Musée d'ethnographie de Genève, nouvel Espace Ville de Genève de la Terrassière, bibliothèques de la Cité, des Pâquis, de St-Jean et de la Servette) afin que chacune et chacun puisse y déposer leurs appareils dont ils n’ont plus usage, en vue de leur donner une seconde vie.

Cette journée d'action s'inscrit dans une démarche volontaire pour réduire l’impact des activités numériques, reconnue par un label suisse. Ce label "Numérique responsable" est attribué par un comité indépendant à l’issue d’un audit exigeant de l'organisation candidate. L'Etat de Genève est devenu fin 2022 le premier canton suisse labellisé Numérique responsable. La Ville de Genève est en cours de processus pour l’obtention du plus haut niveau du label et rejoindrait ainsi les HUG, les TPG et les SIG, qui ont obtenu cette reconnaissance.


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