Agriculture - Ecobilan de la tomate et du vin rouge genevois

Détail

Plaquette présentant l'écobilan des produits régionaux, notamment en rapport au vin rouge et à la tomate.

Réalisée à la demande de la Direction générale de l’agriculture du canton de Genève (DGA), l’étude a tout d’abord porté sur la détermination des « performances environnementales » de deux produits agricoles, la tomate grappe et le vin rouge. Selon les standards internationaux de l’écobilan, des produits genevois ont été comparés à des produits du Maroc et des Pays-Bas pour la tomate, d’Espagne et du Chili pour le vin rouge.

Concernant la tomate, une analyse multicritère a permis de départager de manière fine les produits étudiés dans l’écobilan, en incluant des critères économiques et sociaux, notamment les conditions de travail des ouvriers agricoles. Les résultats des écobilans et de l’analyse multicritère montrent que les produits genevois sont meilleurs à tout point de vue. En termes d’impact sur l’environnement, par exemple, la différence entre les tomates genevoises et les tomates marocaines cultivées en pleine terre est saisissante ; l’impact environnemental des produits locaux est cinq fois moins important que celui des produits importés.

Les éléments qui font pencher la balance sont les besoins de transport, les emballages et le recours à certains produits phytosanitaires tels que des désinfectants, qui sont interdits en Suisse. Ce n’est pas une véritable surprise, mais ces résultats permettent de mieux mettre en évidence les avantages sociaux et écologiques des produits genevois.

En matière d’alimentation, une enquête d’opinion réalisée en 2008 démontrait que les Genevois sont prêts à dépenser un peu plus pour acheter des produits issus de l’agriculture locale, afin de soutenir les producteurs genevois. Ils disposent à présent d’un nouvel argument, écologique cette fois, pour acheter local.