Les cantons ont lancé l’application smartphone « airCHeck » en collaboration avec la Ligue suisse contre le cancer et la Ligue pulmonaire suisse. Développée par le canton du Tessin, l’application est accessible aux mobiles iPhone et à ceux fonctionnant avec Android. Elle livre en temps réel des données sur la qualité de l’air en Suisse et au Liechtenstein. La période de lancement n’est pas le fruit du hasard : en hiver, les valeurs limites de poussières fines sont régulièrement dépassées.
« airCHeck » vous informe à tout moment et partout sur la qualité de l’air en Suisse
La nouvelle application « airCHeck » créée par les acteurs suisses de qualité de l'air livre en temps réel des informations sur la pollution de l’air actuelle en Suisse et au Liechtenstein. Il est possible de se renseigner sur la qualité de l’air en n’importe quel endroit via une carte géographique virtuelle. L’application affiche à l’échelle du pays l’indice de pollution de l’air, qui se compose de la pollution par les poussières fines, l’ozone et le dioxyde d’azote; elle donne également accès aux données des stations de mesure cantonales et du réseau de mesures national. « airCHeck » fournit en outre des informations sur les sources des polluants atmosphériques et leurs répercussions sur la santé. « airCHeck » indique par ailleurs comment on peut contribuer à améliorer la qualité de l’air et donne des conseils sur les mesures à adopter en cas d’aggravation de la pollution de l’air.
L’application peut être téléchargée gratuitement sur « airCHeck » sous App Store (iPhone) ou GooglePlay (Android). Les liens directs :
Apple Store
Google Play
Un complément utile à l'information locale
Développée au niveau national, l'application airCHeck a également bénéficié du soutien des cantons romands, ainsi elle est aussi disponible dès son lancement en version française. Les informations présentées dans l'application permettent de donner une vue d'ensemble de la pollution de l'air en Suisse. La représentation cartographique, uniquement à grande échelle pour la Suisse romande, est complétée par les données provenant des stations de mesures cantonales. Des données plus détaillées, fournissant une image précise des niveaux de pollution quotidiens à l'échelle locale, sont disponibles sur les sites respectifs des acteurs cantonaux. Pour Genève, il s'agit du site du service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants.
Que ce soit par le biais d'un site internet ou par celui de l'application airCHeck, les différentes sources d'information en lien avec la qualité de l'air sont précieuses. En effet, elles permettent notamment aux personnes les plus sensibles, d'adapter en temps réel leur comportement - en évitant par exemple des activités physiques intenses lors de périodes de pics de pollution.
Ces informations contribuent ainsi à réduire une cause de risques pour la santé souvent sous-estimée : les études de la Confédération estiment ainsi que les polluants atmosphériques sont à l'origine de troubles respiratoires et de maladies cardio-vasculaires provoquant entre 3500 et 4000 décès chaque année.
Pour en savoir plus sur la qualité de l'air à Genève : www.ge.ch
Qualité de l’air critique en hiver
La concentration de poussières fines en suspension dans l’air a certes diminué en Suisse au cours des 20 dernières années, mais les valeurs limites sont encore régulièrement dépassées. C’est ce que montrent les résultats actuels des mesures réalisées par la Confédération et les cantons. Les principales sources de poussières fines sont la circulation routière, les installations de chauffage, la construction, ainsi que l’agriculture et la sylviculture.
La qualité de l’air est particulièrement critique en hiver, lorsqu’aux poussières fines de la circulation routière viennent s’ajouter celles des chauffages et que, dans le même temps, une couche nuageuse dense et persistante empêche les échanges d'air entre les couches inférieures et supérieures de l’atmosphère (situation météorologique d'inversion).
En cas de pics de pollution, les répercussions sur la santé s'observent par plus de troubles et de maladies des voies respiratoires, tels que des crises d’asthme ou des maladies cardio-vasculaires. De plus, les particules de suie – qui sont essentiellement émises par les moteurs diesel sans filtres à particules et les chauffages au bois mal réglés ou anciens – augmentent le risque de cancer. L’air pollué est nocif pour tous, mais les personnes âgées et les enfants sont particulièrement touchés.
Pour tous renseignements
- Pierre Kunz, adjoint de direction au service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants
Direction générale de l'environnement Tél. : +41 (0)22 388 80 52, courriel : pierre.kunz@etat.ge.ch - Pour toute autre information sur les polluants et les répercussions de la pollution de l’air sur la santé :