L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié mardi une étude portant sur les mesures d'intégration des personnes immigrées en Suisse. Les résultats sont globalement très bons en comparaison avec les 37 autres Etats membres de l'OCDE, parmi lesquels figurent l'Allemagne, l'Autriche, la France, l'Italie, l'Australie ou le Japon. D’après les données de l'OCDE la région lémanique compte la plus forte proportion de personnes immigrées en Suisse âgées de 15 à 64 ans (46 %).
Parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans qui arrivent avec un niveau débutant dans l’une des langues officielles, près de la moitié parle couramment cette langue au bout de cinq ans au moins. Par rapport aux autres pays, la maîtrise de la langue progresse aussi particulièrement bien parmi les personnes réfugiées.
Le taux d’emploi des personnes issues de l'asile est l’un des plus élevés des principaux pays de destination. Plus globalement, les personnes immigrées affichent un taux d'emploi de 77% en Suisse. Il est largement supérieur à la moyenne de l'OCDE.
Des efforts restent à faire sur plusieurs volets : reconnaissance des diplômes étrangers, insertion professionnelle des femmes immigrées, écarts d’apprentissage entre enfants nés en Suisse de parents immigrés et ceux ayant des parents nés en Suisse.
Les résultats seront présentés lors d'un webinaire le 16 décembre de 13h à 14h. Les inscriptions sont ouvertes, via le formulaire d'inscription suivant.