Cette villa est l'une des trois construites sur les plans de l'architecte Louis Philippon à la toute fin du XIXème siècle. En 1897, Charles Ribiollet procède au lotissement de la partie occidentale du domaine de la Petite-Boissière afin de construire trois villas bourgeoises, toute d'architecture distincte.
Celle du numéro 12, plus en retrait, se développe sur un plan carré avec une toiture en pavillon. D'architecture soignée, mais sobre, elle se remarque en particulier par sa véranda ouverte prolongée d'un belvédère semi-circulaire enserré par deux volées d'escaliers permettant d'accéder au jardin. Cet élégant artifice permet d'atténuer visuellement la différence de niveau entre la plateforme et le terrain naturel légèrement en pente. En 1928, le chemin de l'Amandolier est élargi ce qui aura pour effet de placer le bâtiment en bordure de la nouvelle voie. La villa fera l'objet de différentes interventions au gré des propriétaires.
Au vu de son ancienneté, de son architecture représentative de l'art de bâtir de la seconde moitié du XIXème siècle, de sa substance d'origine largement maintenue et de son bon entretien, elle présente ainsi un intérêt patrimonial indéniable.
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