EAU - Sécurisation de la baignade dans le Rhône

Reste au sec si t'es pas au top
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L'engouement pour les baignades dans le Rhône ne cesse de croître chaque été. Les rives du fleuve offrent un cadre exceptionnel entre nature et ville dont la population aime profiter. La politique du département de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA) vise à améliorer la sécurité des lieux en installant des infrastructures aquatiques adaptées. Cette année, un projet de sécurisation délimitant une zone de baignade conseillée à l'aide de bouées fait malheureusement face à des recours. Des mesures de prévention seront toutefois mises en place tout au long de l'été afin de rappeler les précautions à respecter en matière de baignade en eaux vives.

Projet de sécurisation le long du Sentier des Saules

Le projet de sécurisation de la baignade dans le Rhône consiste en l'implantation d'une ligne d'une dizaine de bouées sur le tronçon à l'aval du Pont Sous-Terre, en rive gauche, le long du Sentier des Saules. Elles indiquent aux nageurs la zone conseillée pour descendre le fleuve, un couloir séparé de la navigation, là où le courant est ralenti et l'eau moins profonde. Trois des bouées sont profilées de sorte à servir de point de repos à un nageur en difficulté, identifier sa position et à aider les secours lors d'opération de sauvetage. Ce dispositif a été pensé en collaboration avec les différents partenaires institutionnels, tels que la police cantonale de la navigation et le Service d'incendie et de secours (SIS), dès l'été 2016.  Ces réalisations pouvaient être mises en œuvre cet été avec une autorisation de construire obtenue en avril dernier et un dispositif prêt et planifié. Deux recours déposés au Tribunal administratif de 1ère instance (TAPI) par des riverains bloquent toutefois la réalisation du projet, malgré que ce dernier ait été développé en tenant compte des différentes parties, de leurs intérêts privés et de leur qualité de vie. Soucieux des enjeux sécuritaires, le DETA a demandé la levée de l'effet suspensif de ces recours afin que la pose de bouées et de barres flottantes puissent être effectives cet été. A ce jour, le TAPI n'a pas encore statué sur cette demande, ce qui rend la réalisation quasi irréalisable en 2017.

Des mesures de prévention tout au long de l'été

Se baigner dans le Rhône comporte des dangers dont il faut avoir connaissance. "Il est primordial que les baigneurs de tous horizons puissent disposer d'une information de qualité afin d'appréhender le cours d'eau de manière responsable et avec plus de sûreté", explique M. Luc Barthassat, en charge du DETA. "Aussi, en collaboration avec les différents partenaires, un dispositif de sensibilisation a été organisé":

  • Des panneaux spécifiques sur les dangers potentiels et les comportements à adopter resteront placés à proximité des différents accès au Rhône. Ils indiquent une zone de baignade conseillée, reprenant le même périmètre qui aurait été délimité par les bouées de sécurité.
  • Deux journées de prévention visant à expliquer le fonctionnement du fleuve et les gestes utiles pour une baignade en eaux vives seront organisées le samedi 22 et le dimanche 23 juillet avec la participation de partenaires tels que la Police de la navigation, le SIS et SIG.
  • Un flyer en quatre langues – français, anglais, espagnol, portugais -  sera distribué aux baigneurs et aux touristes afin de les sensibiliser aux risques de la baignade en rivière et aux comportements à adopter. Grâce à une collaboration avec le projet de prévention par les pairs "Lâche pas ta bouée", porté par les associations la Barje et l'ARVe (Association pour la Reconversion Vivante des espaces), c'est une véritable approche qualitative qui est recherchée. En effet, durant deux mois des équipes de jeunes iront à la rencontre des baigneurs pour aborder le sujet de la baignade et des bonnes pratiques.

Quelques secondes qui peuvent faire la différence:

Depuis le 8 juin, le service d'intervention SIS (118) qui intervient sur les lieux en cas d'urgence, peut accéder à la pointe de la jonction via le site des Transports publics genevois (TPG), autrefois fermé. Sur la demande de l'ARVe, les TPG ont ainsi changé et financé l'accessibilité au portail d'entrée pour le service d'intervention.

 

baignadedurhone.ge.ch

 

Pour toute information complémentaire: M. Luc Barthassat, conseiller d’Etat chargé du département de l’environnement, des transports et de l’agriculture, DETA, par l’intermédiaire de M. Thomas Putallaz, tel. +41 (0)79 417 09 69