Obtenir de l'aide en cas de rupture de formation
1. L'essentiel en bref
Obtenir un certificat du degré secondaire II est l'un des meilleurs atouts pour s’insérer durablement et avec succès dans la vie sociale et économique du pays. Les jeunes peuvent cependant parfois connaître des doutes ou des difficultés face à cet objectif. De nombreuses mesures existent, qui tiennent compte de leur situation personnelle, pour prévenir ou remédier à une rupture de leur formation. Il faut agir dès que possible.
Qu'est-ce qu'un·e jeune en risque de rupture de formation ?
C'est un·e jeune qui a des difficultés à trouver du sens à sa formation. Cela s'exprime notamment par une certaine démotivation, par l'augmentation des absences en classe, par une baisse des notes allant jusqu'à l'échec scolaire.
Qu'est-ce qu'un·e jeune en rupture de formation ?
On estime qu'un·e jeune est en rupture lorsqu'il/elle n’a plus aucun projet de formation.
A qui s'adresser?
Afin de pouvoir aider chaque jeune à accéder à un premier diplôme, plusieurs mesures ont été mise en place. Elles ont pour objectif à ce que 95% des jeunes habitant à Genève obtiennent une formation qualifiante avant l'âge de 25 ans.
Pour les mineur·e·s, la formation obligatoire jusqu’à 18 ans est inscrite dans la nouvelle constitution. En pratique, cela signifie que tous les jeunes habitant le canton de Genève sont accompagné·e·s, aidé·e·s et soutenu·e·s dans leur chemin vers une certification, et ceci jusqu’à leur majorité.
Le premier interlocuteur en cas de risque de rupture est le responsable de groupe ou le doyen de l'établissement dans lequel est inscrit l'élève.
Les familles qui ont besoin d'un soutien éducatif peuvent solliciter l'aide du SPMI.
Pour les 18-25 ans, d’autres partenaires, dont CAP Formations, offrent un soutien pour une entrée en apprentissage.
Tous les jeunes nécessitant de l'aide pour l'orientation scolaire ou professionnelle peuvent bénéficier d'entretiens personnalisés.