Mais de quoi ces jeunes et ces adultes ont-ils et ont-elles parlé? Principalement des mesures d'économie d'énergie au sein des écoles. En effet, Nicolas Bindschedler, secrétaire général adjoint, représente le DIP au sein de la Task Force énergie de l'Etat. Lorsqu'il a eu vent d'un groupe d'élèves qui souhaitait donner un nouveau souffle à l'association "SécherOn agit", il n'a pas hésité à leur proposer un moment de dialogue autour de cette thématique. C'est d'ailleurs bien le sens profond des instances participatives qui sont promues dans les établissements scolaires genevois.
Comment pourriez-vous économiser de manière volontaire de l'énergie dans votre école? A quoi seriez-vous prêts à renoncer ? Voilà deux des questions qui étaient posées en préambule de la réunion. Parmi les différentes réponses d'Angela, Lina, Yulduz, Sofia et Simon, le plus intéressant était sans doute leur compréhension de la nécessité d'avoir une vue d'ensemble d'un problème et d'agir avec une véritable représentativité. Ainsi, lorsqu'on a évoqué la possibilité de pouvoir garder sa veste en classe et porter un bonnet en cas de baisse sensible de la température dans les salles, tout de suite ont émergé deux arguments: 1) oui, mais il faut que ce soit expliqué et accepté par l'ensemble des profs de l'établissement; 2) il faut que ce soit les mêmes règles pour tous les cycles d'orientation.
Ces réflexions ont ravi Priscille Dia-Laplace, enseignante, doyenne et référente pour les instances participatives au CO Sécheron: "Nous avons la chance d'avoir une direction qui soutient activement les espaces de dialogue et de participation. C'est formidable de voir l'implication des jeunes et ce qu'ils et elles en retirent, lorsqu'on favorise ces initiatives". Le CO Sécheron a déjà des "déléguées et délégués de volée" et vient de créer la fonction de "délégué d'école". "Il y a un véritable intérêt à ce que les préoccupations des élèves puissent être remontées à partir de leur vécu et débattues entre l'ensemble des établissements par le biais de leurs représentantes et représentants." Et d'appeler de ses vœux à la multiplication des instances participatives dans les établissements scolaires du canton.
C'est effectivement un enrichissement tant pour les jeunes que pour les adultes, comme l'a démontré la réunion du 1er novembre. Le regroupement autour de la même table d'acteurs comme la responsable cantonale pour l'éducation en vue d'un développement durable et la directrice du SESAC a notamment permis une transmission précieuse d'informations sur les programmes existants. De même que sur l'opportunité de tisser des liens avec le nouveau Conseil de la jeunesse.
Rendez-vous est pris pour le mois de janvier afin de faire un point de situation sur l'avancée des travaux de l'instance participative "SécherOn agit". "C'est utile et motivant pour nous de vous voir engagées et engagés sur ces questions importantes", a relevé avec entrain Nicolas Bindschedler à l'intention des jeunes élèves en face de lui.
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La réunion en images
Claudine Dayer-Fournet, responsable "développement durable" au DIP; Priscille Dia-Laplace, doyenne et référente "instances participatives" au CO Sécheron; Yulduz, Lina et Angela.
Sofia, Simon et Caroline Momo, enseignante et référente "développement durable" au CO Sécheron
Nadia Keckeis, directrice du SESAC, et Nicolas Bindschedler, secrétaire général adjoint au DIP
Lettre interne d'informations départementales -
article de l'édition du 14 novembre 2022