Premiers résultats de l’enquête Vivre ensemble en Suisse 2020

Premiers résultats de l’enquête Vivre ensemble en Suisse 2020
Premiers résultats de l’enquête Vivre ensemble en Suisse 2020
Troisième enquête de l'Office fédéral de la statistique (OFS) sur la diversité et la cohabitation des populations en Suisse

"Réalisée pour la troisième fois, l’enquête Vivre ensemble en Suisse (VeS) de l’OFS contribue à évaluer l’état de la cohabitation des différents groupes vivant actuellement dans le pays, par le biais de la saisie des opinions de la population. Elle permet de suivre les évolutions de la société dans plusieurs domaines comme le racisme, la xénophobie et la discrimination. 

Attitudes favorables et ouverture face à la diversité 
En 2020, la population vivant en Suisse fait globalement preuve d’ouverture. Une grande partie est consciente que le racisme est un problème social qu’il faut combattre et estime que l’intégration des migrants et migrantes se déroule bien. La population tend à être en faveur de l’octroi de plus de droits pour les personnes étrangères vivant dans le pays, en particulier du droit au regroupement familial. Plus de deux tiers indiquent que les non-nationaux sont nécessaires au bon fonction de l’économie suisse. 

Tensions plus fortes face à certains groupes 
Un tiers de la population vivant en Suisse déclare toutefois pouvoir ressentir des dérangements lorsqu’elle est confrontée à l’altérité. Les perceptions de la population sur les appartenances musulmanes tendent à être moins favorables que celles sur d’autres groupes. Les personnes au mode de vie itinérant sont également plus sujettes aux attitudes négatives. Faisant écho à des disparités culturelles, sont aussi citées les personnes ne parlant pas de langue nationale, celles perçues comme non-intégrées et celles ne respectant pas la culture ou les valeurs suisses. 

Expérience croissante de la discrimination 
En 2020, près d’un tiers de la population déclare avoir subi de la discrimination ou de la violence. Sur la période 2016-2020, le taux est passé de 27% à 32%, indiquant une augmentation des expériences vécues. Parmi les victimes, la plupart évoque comme motif leur nationalité. Le monde du travail est le lieu dans lequel les discriminations se produisent le plus fréquemment. L’espace public est aussi mentionné par de nombreuses victimes." (extrait du communiqué de presse)