Bilan de la qualité de l'air à Genève en 2018

Type de publication
Date de publication
8 mai 2019
Publié dans
Capteur passif - Station du Foron
Capteur passif - Station du Foron
Comme chaque année, l'Etat de Genève présente une synthèse des milliers de mesures effectuées au cours de l'année écoulée par le réseau d'observation de la pollution atmosphérique à Genève (ROPAG) afin d'offrir une image précise de la qualité de l'air dans notre canton ainsi que de son évolution.

Ces données couvrant l'année 2018, avec une perspective sur les vingt dernières années, indiquent que la qualité de l'air à Genève n'est pas satisfaisante car, malgré la poursuite d'une tendance positive pour plusieurs polluants, certaines valeurs limites d'immission (VLI) fixées par l'ordonnance sur la protection de l'air (OPair) ne sont pas respectées.

Ainsi, les concentrations en ozone (O3) restent excessives sur tout le territoire en période estivale et l'été caniculaire a conduit à des dépassements répétés de la VLI OPair horaire de 120 µg/m3. Toutefois, malgré des conditions météorologiques propices à la formation d'ozone comparables aux étés 2003 et 2015, années marquées par des alertes au smog estival, les concentrations maximales d'ozone sont demeurées en 2018 en dessous du seuil horaire d'information de 180 µg/m3.

Des évolutions positives sont aussi notées : la concentration moyenne annuelle de dioxyde d'azote (NO2) poursuit sa diminution. Ainsi, une partie du territoire demeure exposée à des concentrations dépassant la VLI OPair annuelle. Cependant, celle-ci s'est fortement réduite pour se limiter à l'hypercentre de Genève et une étroite zone entre l'aéroport et l'autoroute. La VLI OPair journalière pour ce polluant n'a pas été dépassée en 2018, répondant sur ce plan aux exigences légales pour la quatrième année consécutive.

L'année 2018 confirme aussi la baisse de la concentration en particules fines (PM10) observée depuis près d'une décennie. La VLI OPair annuelle est respectée sur l'ensemble du territoire genevois pour la troisième année consécutive. De plus, bénéficiant notamment d'une météo hivernale favorable, la VLI OPair journalière n'a été dépassée qu'à une seule reprise, respectant ainsi l'objectif fixé par le cadre légal, une situation qui n'avait connu qu'un unique précédent depuis le début des mesures des PM10 à Genève.

Poursuivre les actions en faveur de la qualité de l'air

Ainsi, malgré des concentrations de dioxyde d'azote et d'ozone dépassant les seuils fixés par la loi, la qualité de l'air continue de s'améliorer en 2018. Cette situation confirme l'importance de poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de protection de l'air 2030, ainsi que du Plan de mesures OPair 2018-2023. L'objectif principal demeure pour Genève une diminution de 50% des émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de 18% des particules fines (PM10) en 2030 par rapport aux références de 2005 en agissant à la source des émissions, notamment dans les domaines des transports, de l'énergie ou de l'aménagement du territoire.

 

Pour tout complément d'information :
  • M. Philippe Royer, directeur du service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants, DT, T. +41 22 388 80 40.

 

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Date de publication
8 mai 2019
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