L'ampleur prise par le cortège au fil des années nécessite la mise en place d'un dispositif préventif plus étendu mais normal pour un événement de cette importance. Si la majorité des
jeunes concernés profite de cette journée festive, certains débordements sont malheureusement constatés chaque année.
Des actes de violence isolés requièrent la collaboration de différents partenaires – La Soupô, bien entendu, la Police genevoise, les TPG, la Ville de Genève, la direction générale de la
santé, la brigade sanitaire cantonale, l'Association genevoise des samaritains, l'office de l'enfance et de la jeunesse, les directions des établissements concernés, l’Université, etc. –
afin de minimiser les risques et de garantir le bon déroulement de la fête, à laquelle une majorité de genevois ont participé dans leur jeunesse.
Ainsi, depuis le mois d’octobre dernier, l’ensemble des partenaires susmentionnés accompagne le comité d’organisation de La Soupô pour définir le cadre de la célébration : un
parcours visant à réduire les nuisances de circulation et un renforcement de la prévention des comportements à risque en matière de jets de projectiles, et tout particulièrement les oeufs. A
ce titre, une séquence vidéo réalisée par La Soupô en 2013 (sur la base d'un message de prévention émanant de la clinique d'ophtalmologie des HUG), diffusée dans les TPG et au
sein des établissements scolaires, devrait à nouveau rendre les élèves sensibles au risque de traumatisme oculaire par jet d'oeufs.
S'agissant de la consommation problématique d'alcool, la présence sur le terrain de la Fédération genevoise pour la prévention de l’alcoolisme (FEGPA) et de Nuit Blanche?, la
distribution par les élèves de plusieurs centaines de bouteilles d'eau installées sur les chars du cortège, une sensibilisation des organisateurs à la médiation et surtout une excellente
collaboration entre tous les partenaires, élèves y compris, devraient permettre de perpétuer la tradition dans la bonne humeur.