Détail
Genève se trouve aujourd’hui à un carrefour. Sa croissance implique des choix stratégiques, décisifs pour son avenir. Notre canton a connu déjà, par le passé, de telles étapes. Et il a trouvé les ressources pour les franchir. Il y a eu la volonté souveraine des Genevois d’adopter la Réforme, en 1536. Il y a eu, trois siècles plus tard, la révolution fazyste. On a trouvé le courage, par exemple, de détruire les murailles. Ce fut un geste fort. Ces murailles, qui protégeaient encore en 1602, étaient devenues un obstacle à la prospérité. Pour que Genève puisse rester Genève, il fallait qu’elle changeât de dimension.