A l'initiative du conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, les principaux partenaires concernés par l'hébergement d'urgence (le canton, la Ville de Genève, le Collectif d'associations pour l'urgence sociale (CausE) et l'Association des communes genevoises (ACG)) se sont rencontrés ce jour au département de la cohésion sociale.
L'objectif de cette rencontre était de trouver des pistes de solutions concrètes pour éviter la fermeture, annoncée au 31 janvier, des dispositifs d'accueil de nuit du Collectif d'associations pour l'urgence sociale ("sleep-in").
Le canton a demandé que cette fermeture soit suspendue. En contrepartie, M. Apothéloz s'est engagé à proposer une base légale qui règlerait la question de la compétence en matière d'hébergement d'urgence et, partant, du financement des dispositifs annuels d'accueil de nuit afin de stabiliser la situation à court et moyen termes. Des solutions de financement doivent faire l'objet d'une concertation accélérée entre le canton, la Ville de Genève et l'Association des communes genevoises pour déboucher sur un accord politique avant la fin de l'hiver.
Au regard de ces propositions, le Collectif d'associations pour l'urgence sociale maintient l'ouverture des dispositifs d'accueil de nuit jusqu'à fin avril, sous réserve de l’approbation par le Conseil administratif de la Ville de Genève des modalités de subventionnement de cette opération, et ce, dans l'attente de la concrétisation des pistes de financement évoquées.
Parallèlement, les associations membres du Collectif d'associations pour l'urgence sociale poursuivent leur recherche de fonds privés.