Ce jeudi 25 janvier en fin d'après-midi a eu lieu l'inauguration des nouvelles serres du Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (CFPne) et de la Haute école du paysage, de l'ingénierie et de l'architecture (HEPIA), en présence de Mme Anne Emery-Torracinta, conseillère d'Etat chargée du département de l'instruction publique, de la culture et du sport (DIP), et de M. René Duvillard, directeur général de l'office des bâtiments (OBA, DF). Plus de 200 personnes ont pu visiter, en primeur, ces infrastructures.
Les nouvelles serres remplacent d'anciennes structures datant de la création du Centre de Lullier en 1974, devenues obsolètes avec le temps. Une cinquantaine d'espèces différentes en fleurs coupées et plantes fleuries seront produites dans les nouvelles serres. MM. Yves Leuzinger et Gilles Miserez, respectivement directeurs de l'HEPIA et du CFPne, ont relevé que ces installations de dernière technologie permettent d'une part, pour l'HEPIA, de mener des travaux de recherche appliquée dans les domaines de l'agronomie et de l'horticulture, d'autre part, pour le CFPne, d'enseigner la pratique de la floriculture à ses apprenti-e-s. D'une surface totale de 2500 m2, les nouvelles serres sont deux fois moins gourmandes en énergie que les anciennes. Les eaux de pluie seront récupérées pour l'arrosage des plantes.
Comme l'a rappelé Mme Emery-Torracinta, "la formation professionnelle est exigeante. Le monde professionnel change, ses outils sont en évolution constante et les métiers sont pris dans un processus d'adaptation continu. Il faut donc investir dans les équipements nécessaires. Les nouvelles serres en font partie".
M. Duvillard a quant à lui souligné que la réalisation des nouvelles serres s'est déroulée dans une parfaite concertation entre son office, les représentants du CFPne et les milieux professionnels de la floriculture. "Je vous souhaite d'y faire grandir de belles fleurs et d'y former des horticulteurs heureux", a-t-il-déclaré.
Accolées, les neuf nouvelles serres ont coûté 4,5 millions de francs. Un premier devis, prévoyant des serres séparées, portait sur 11 millions de francs. Ces nouvelles infrastructures permettront de maintenir la position de Genève en matière d'enseignement professionnel et de recherche appliquée dans les domaines horticole et agricole.