Les Conseils d’Etat vaudois et genevois ont appris hier que la direction de Tamedia rejetait les propositions des collaboratrices et collaborateurs pour éviter la disparition de la version papier du Matin, prévue dès le 21 juillet. Simultanément, de nombreux licenciements étaient formellement annoncés au personnel.
Face à cet appauvrissement de la diversité médiatique romande et à l’importante perte d’emploi qui y est liée, les deux gouvernements regrettent que le dialogue ait été interrompu alors que la procédure devant l’office de conciliation vaudois est pendante, conduisant à une situation conflictuelle entre l’employeur et les salariés. Ils se déclarent favorables à la poursuite des discussions pour un examen approfondi de tous les scénarios possibles.
Pour ce faire, les Conseils d’Etat des cantons de Vaud et de Genève ont fait part à l’éditeur du Matin et aux représentants du personnel de leur disponibilité pour contribuer au maintien d’un dialogue et à la réduction du nombre de licenciements. Ils se sont adressés dans ce sens ce jour au Conseil d’administration de Tamedia afin de fixer au plus vite une rencontre de travail.