Le DIP sur le chemin de l’école inclusive

Cette rentrée est caractérisée par des conditions-cadre qui ont pu être maintenues. La préservation de la qualité de l’école publique reste un objectif prioritaire du département. La valorisation de la formation professionnelle, la lutte contre le décrochage et une meilleure orientation commencent à porter leurs fruits. Le département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP) maintient sa ferme volonté de développer une école inclusive à Genève.

Les grands projets du département convergent vers un objectif commun : augmenter le nombre de jeunes certifiés au sortir du secondaire II. Ils concernent tous les degrés d’enseignement. Il s’agit, notamment, du développement de l’école inclusive, de la valorisation de la formation professionnelle et de la lutte contre le décrochage scolaire.

Le développement des grands projets du DIP ne saurait se faire sans le maintien de la qualité des conditions-cadre de l’enseignement, ce qui est le cas pour cette rentrée. La conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta a toutefois souligné que la difficulté de l’exercice s’accroit d’année en année, compte tenu des restrictions budgétaires.

Les nombreux efforts en faveur d’une meilleure orientation des élèves se traduisent dans les faits. Ainsi le nombre d’élèves inscrits, à fin juin, au collège et à l’école de culture générale est inférieur aux estimations initiales, au profit de la formation professionnelle, essentiellement dans la filière commerciale. De plus, le nombre total de places d’apprentissage offertes est en augmentation, ainsi que le nombre de jeunes ayant déjà signé un contrat. Notons également une autre bonne nouvelle : moins de jeunes ont quitté le secondaire II cette année que l’année précédente.

Le DIP s’engage résolument sur le chemin de l’école inclusive qui vise à offrir à chaque élève l’environnement scolaire le plus adapté. L’école inclusive concerne tous les élèves, quelles que soient leurs difficultés ou leurs potentialités. Le projet repose sur un constat : compte tenu de l’hétérogénéité des classes, la séparation entre enseignement « ordinaire » et enseignement « spécialisé » fait de moins en moins sens.

Diverses actions sont prévues à cette rentrée. Citons l’exemple de trois établissements primaires – dont celui des Champs-Fréchets où s’est tenue la conférence de presse – qui vont mettre en place des projets pilotes d’équipes pluridisciplinaires (enseignant spécialisé, éducateur, psychologue, logopédiste, infirmier) pour accompagner les enseignants.

 

Les chiffres-clés de la rentrée

La rentrée 2015 verra près de 73'000 élèves reprendre le chemin de l’école (primaire : 33'728 ; cycle d’orientation : 13'196 ; secondaire II : 24'135 ; spécialisé : 1'797).

Les effectifs augmentent au primaire (+694) et au secondaire II (+159). La baisse prévue au cycle d’orientation se confirme (-65). Ils sont en augmentation dans l’enseignement spécialisé (+29), de jeunes adultes devant rester dans les institutions pour mineurs, faute de places en suffisance dans le secteur adulte. Ces élèves seront encadrés par un peu plus de 7'000 enseignant-e-s.