ABB Sécheron SA officialise, ce jeudi 5 mars 2020, sa décision de concentrer sa fabrication de transformateurs de traction exclusivement à Genève. Bientôt propriété du groupe japonais Hitachi, ce fleuron de l'industrie genevoise renonce donc à délocaliser certains segments de sa production en Europe de l'Est, comme précédemment envisagé.
"Cette excellente nouvelle valide l'une des solutions alternatives que nous avions conçues à l'époque avec l'ensemble des partenaires sociaux", se réjouit M. Pierre Maudet, conseiller d'Etat chargé du département de l'économie.
L'annonce du groupe d'ABB Sécheron SA de déménager des machines et de réaffecter en partie ses effectifs en Pologne avait provoqué, fin 2017, la mobilisation du personnel de l'entreprise. Une task force mise en place par l'Etat, présidée par M. Pierre Maudet et composée de la direction d'ABB Sécheron SA, des représentants des employés et du syndicat UNIA, avait élaboré des pistes pour limiter la suppression prévue de plus d'une centaine de postes de travail fixe et temporaire.
Un nouvel élan prometteur
"Je suis très heureux de ce dénouement pour notre économie et pour les nombreux salariés concernés, commente M. Pierre Maudet. C'est la reconnaissance de l'importance du site de Meyrin en tant que pôle d'expertise mondiale des réseaux électriques dans le domaine ferroviaire et d'excellence en matière de mobilité durable."
Aussi, ABB Sécheron SA a choisi de construire son avenir à Genève, sur des bases existantes, largement éprouvées. Le groupe s'engage également à investir de manière significative dans son nouvel outil de travail, où se concentre désormais toute sa valeur ajoutée sur le plan technologique, dont un centre de transport public durable (rail, bus, bateau) et l'activité TOSA.
"Nous sommes impatients d'accueillir dans quelques mois à Genève le nouveau propriétaire en devenir, le groupe japonais Hitachi, pour développer ce centre industriel dont les synergies avec les acteurs genevois de l'innovation promettent l'éclosion d'autres projets d'avenir et de nouveaux emplois", conclut M. Pierre Maudet.