" Faut-il utiliser un dossier ou un teaser pour valoriser ce projet? Y'aura-t-il un communiqué? Quelles directions devront travailler ensemble pour créer le livret pour la demande d'autorisation?"
La passante ou le passant qui a jeté un oeil, mardi 29 mars après-midi, à travers les baies vitrées de l'espace 3DD à la rue David Dufour, n'aura pas forcément compris l'enjeu des échanges de la petite foule agglutinée au fond de la salle. Et pour cause, les 31 créateurs de pages web réunis dans le cadre du premier Comité de rédaction mensuel de ge.ch, avaient pour tâche de proposer une architecture de pages web optimale, en réponse à trois défis parfois loufoques - incluant des chats perdus ou des pas à compter, mais représentatifs de la complexité de certaines décisions administratives.
Echanger entre nous, quel plaisir!
Et pourtant, tout l'enjeu est précisément là: être compris. Selon les recommandations d'un audit ergonomique réalisé l'an passé à la demande de la Chancellerie d'Etat, ge.ch est bien construit, mais pourrait être encore mieux utilisé par les créateurs des pages web officielles de l'Etat. Non seulement en choisissant le ou les formats de pages exactement adaptés aux besoins du public (informer, inciter, expliquer), mais aussi et surtout en rédigeant les textes du point de vue des usagers. Dans un langage simple, sans jargon administratif ou expert. Et en respectant la chronologie de pensée des lectrices et des lecteurs.
"Nous étions très contents de nous retrouver avec des collègues de l'ensemble de l'Etat. Nous avons découvert des personnes bien plus expertes que nous sur ge.ch, c'est très stimulant".
A l'instar d' Yvon Daels et Vasco Frei, de l'Office des autorisations de construire, les coordinatrices et coordinateurs web des directions et offices de l'Etat, ainsi que les répondantes et répondants départementaux réunis pour cette première session d'ateliers ont surtout apprécié de se retrouver, et d'en apprendre les uns des autres. Christian Freudiger, chef de projet à l'Office cantonal de l'énergie, souligne "l'excellente dynamique entre les intervenants, et entre collègues". Pour Mélissa Rudolf, chargée de communication à la direction générale du développement économique, de la recherche et de l'innovation, "rencontrer celles et ceux qui font ge.ch m'a permis de challenger mes idées avec celles des autres lors des ateliers. C'est à refaire!"