
Cette présentation a notamment mis en exergue que :
- selon l'Université de Babson, dans 15 ans, 40% des 500 plus grandes entreprises mondiales auront disparu,
- et selon l'Université d'Oxford, 35% des métiers actuels seront robotisés dans 20 ans.
L'un des enjeux est d'éviter que la gouvernance digitale ne soit décidée que par quelques entreprises mondiales, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) et leurs équivalents chinois, les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), ces entreprises qui accumulent des milliards de données sur chacun d'entre nous et qui les utilisent pour nourrir des intelligences artificielles.
Quelques exemples ont été présentés tels que :
- l'IA d'IBM qui diagnostique aussi bien que n'importe quel médecin un cancer de la peau,
- les imprimantes 3D qui fabriquent des maisons, des immeubles et des hôtels en quelques heures pour quelques dizaines de milliers de francs,
- les crypto-monnaies comme le Bitcoin qui a connu une croissance de 920% l'année dernière,
- les tâches régaliennes qui sont de plus en plus décentralisées avec la technologie Blockchain.
C'est dans cet environnement que l'Etat de Genève a décidé de créer le Genève Lab, un laboratoire d'innovation publique pour accompagner le tsunami numérique.
Des travaux de veille, de prospective et des expérimentations y sont menés, afin de mieux appréhender l'impact du digital.
Quelques collaborations ont été présentées notamment celles avec :
- Egov Switzerland pour utiliser la technologie Blockchain afin d’émettre des extraits d'actes authentiques au registre du commerce,
- digitalswitzerland, pour créer son entreprise en 24h grâce aux smart contract Blockchain,
- La Confédération, qui accueille le Forum de l'ONU sur la gouvernance de l'internet à Genève du 18 au 21 décembre 2017. Ce forum sera ouvert par la présidente de la Confédération Doris Leuthard et mettra l'accent sur les intérêts des citoyens, de l'économie et de la politique avec des thèmes comme la transformation numérique, la politique des données, la cybersécurité ainsi que la formation démocratique de l'opinion.