La transformation numérique est en passe de s'accélérer à Genève.
Pour les entreprises locales, une étape décisive a été franchie le 15 mars dernier. Un atelier de co-création organisé par Genève Lab, sollicité par la Direction générale du développement économique, de la recherche et de l'innovation (DG DERI) dans le cadre du plan d'actions commerce, a en effet posé les bases d'un processus visant à muscler l'usage que fait le secteur privé des réseaux sociaux.
A lire également: Des entrepreneurs co-créent avec l'administration
La feuille de route prévue est ambitieuse. Mais nécessaire. Ses contours doivent cependant remplir un certain nombre de prérequis, comme le besoin de plonger les entreprises dans les fondamentaux du Web. Un préalable qui, à terme, permettra de doper leur lecture des nouvelles technologies et des relations entre internautes. Le groupe de travail mis en place a donc fait de la sensibilisation et la formation des commerçants à la culture numérique sa priorité pour 2018.
Cet échange du 15 mars, qui a réuni à l'espace de concertation 3DD des représentants des milieux professionnels et de l'enseignement spécialisé, s'inscrit dans le sillage d'une première série de laboratoires de co-construction durable. Lancés en octobre 2017, ces derniers ont à chaque fois rassemblé une vingtaine d'entrepreneurs, à l'origine soucieux de trouver des moyens de simplifier leurs démarches administratives auprès du canton de Genève.
Si le numérique fait partie de la solution, il laisse néanmoins la part belle à l'intelligence humaine, comme déjà relevé lors de précédentes étapes de co-création pour les entreprises formatrices. Pour preuve, les entrepreneurs ayant participé à ces rendez-vous successifs sont enthousiastes et motivés à s'investir dans un dispositif de co-création avec les métiers de l'administration, ce qui constitue une véritable opportunité de transformer cette dernière et ainsi de rénover son image de marque auprès des usagers.
Pour le Genève Lab, ces séries d'ateliers renforcent notre confiance dans les méthodes que nous privilégions. Et c'est d'autant plus vrai que de nombreux participants ont porté un intérêt marqué pour ce travail collaboratif et souhaitent que ce mode opératoire avec l'administration s'inscrive dans la durée.