Le 8 septembre 2020, la campagne nationale de prévention des cyberescroqueries « Et vous ? Vous auriez dit oui ? » démarre sur le thème des arnaques au faux support technique. Les polices suisses et la Prévention suisse de la criminalité (PSC) unissent leurs forces avec Anibis.ch pour conseiller la population sur les bons comportements à adopter afin d’éviter les dangers liés à cette escroquerie aux conséquences fâcheuses.
Cette partie de campagne est orientée vers la sensibilisation de la population aux dangers liés à une forme d’escroquerie virtuelle dans laquelle des criminels appellent des particuliers ou des entreprises et se font passer pour des employés de sociétés informatiques. Ils prétendent avoir repéré sur l’ordinateur de la personne appelée un grave problème de sécurité qu’il s’agit de résoudre au plus vite. Au moyen d’un logiciel idoine, ils prennent en main l’ordinateur de la victime et ont ainsi accès à toutes ses données. Souvent, ils cherchent encore à lui vendre une licence de logiciel ou d’autres « services d’assistance en ligne ». L’histoire de la mésaventure de Simon, qui a laissé Martin prendre frauduleusement le contrôle de son ordinateur, a pour but de transmettre les quatre conseils généraux de la campagne en matière de comportement à adopter lors de l’utilisation d’internet afin de minimiser le risque d’être victime d’un cyber escroc :
Pour votre sécurité sur internet :
- Ne vous fiez jamais à une personne que vous ne connaissez que par internet.
- Ne transmettez jamais de mots de passe et de documents officiels (passeport, permis de conduire, etc.)
- Ne divulguez jamais de photos ou d’informations intimes.
- Ne versez jamais d’acomptes sans être sûr de la fiabilité de votre interlocuteur.
En pratiquant cette forme de vol de données sur internet, les criminels ont pour but de commettre un délit contre le patrimoine. Leurs victimes leur permettent de la sorte de prendre le contrôle de leurs comptes en banque ou de leurs comptes en ligne. Les escrocs n'ont alors plus qu'à se servir des identifants de ces dernières pour vider leurs comptes en banque, ou, en leur nom, effectuer des commandes.