Taux de chômage à Genève en février 2015

Taux de chômage à Genève en février 2015
Taux de chômage à Genève en février 2015
Les chiffres relatifs au taux de chômage du mois de février 2015 confirment que la lutte pour la réintégration rapide des demandeurs d'emploi va nécessiter une collaboration accrue entre l'économie et l'office cantonal de l'emploi (OCE). La mise en oeuvre des deux directives transversales sur le recrutement qui privilégient, à compétences égales, l'engagement de demandeurs d'emploi inscrits à l'OCE va être intensifiée. Monsieur Poggia, Conseiller d'Etat chargé du DEAS rappelle à l'occasion de la communication de ces statistiques mensuelles: "Je sais pouvoir compter sur les partenaires du tissu économique genevois pour jouer le jeu. Je les remercie par avance des efforts supplémentaires qu'ils entreprendront, en collaboration avec l'OCE, pour s'associer à nous dans la lutte contre le chômage".

Statistiques détaillées du chômage à Genève en février 2015

Avec 13'127 personnes au chômage fin février (y compris les chômeurs en fin de droit), soit une augmentation de 169 chômeurs en un mois (+1,3%), le taux de chômage à Genève connaît une hausse de 0,1 point, le voyant ainsi passer à 5,6%1. Au plan national, le taux de se maintient à 3,5%1. En comparaison annuelle (février 2014 – février 2015), l'effectif des chômeurs baisse de 0,3% à Genève (augmentation de 0,4% au plan suisse), et celui des demandeurs d'emploi2 augmente de 2,0% (augmentation de 0,2% au plan suisse).

L’évolution en fonction du sexe, de la nationalité, de l’âge et de la durée d’inscription

Durant le mois de février le nombre de chômeurs de sexe masculin a augmenté de 2,0% et celui des chômeurs de sexe féminin de 0,5%. Selon la nationalité, la variation enregistrée est de +0,4% pour les Suisses et de +2,1% pour les étrangers. Quant à l'évolution selon les groupes d'âge, le nombre de jeunes de moins de 25 ans a baissé de 1,9%, celui des 25 à 49 ans a augmenté de 1,5% et celui des 50 ans et plus de 1,9%. Le nombre de chômeurs de longue durée (inscrits depuis plus d'un an), dont la part correspond actuellement à 18,8% du total, diminue de 1,5% en février. La durée moyenne du chômage s'établit à 216 jours, alors qu'elle était de 220 jours le mois précédent (moyenne basée sur une semaine de 7 jours); elle était de 237 jours une année auparavant (janvier 2014).

L’évolution en fonction des secteurs d’activité

En comparaison annuelle (février 2014 – février 2015), on enregistre les plus fortes baisses dans la santé et l'action sociale (-25 chômeurs), dans l'enseignement (-15 chômeurs) et dans les activités de service  administratif et de soutien (-18 chômeurs). Les plus fortes hausses sont enregistrées dans les aliments, boissons et tabac (+34 chômeurs), dans le bois, papier et imprimerie (+115 chômeurs) et dans l'industrie chimique et raffinage de pétrole (+37 chômeurs).

Inscriptions et sorties

En février 2015, 1'687 demandeurs d’emploi ont été inscrits. Durant la même période, 1'498 désinscriptions ont été enregistrées.

 

Contact médias

M. Mauro Poggia, conseiller d'Etat, par l'intermédiaire de M. Laurent Paoliello, DEAS, 079 935 86 75

1 Taux basé sur la population active selon le relevé structurel de la population 2010

2 Sont considérées comme demandeurs d’emploi toutes les personnes inscrites déclarées comme étant à la recherche d’un emploi, c’est-à-dire les chômeurs et les demandeurs d’emploi non-chômeurs. Les chômeurs sont des personnes à la recherche d’un emploi et disponibles immédiatement, y compris les chômeurs en fin de droit. La catégorie des non-chômeurs comprend les personnes en gain intermédiaire ou en formation, occupées à plein temps ou à temps partiel, celles qui ne peuvent être placées dans un délai de 30 jours pour cause de maladie, maternité, accident ou service militaire.