Les analyses ont porté sur 320 salades, 220 herbes fraîches et 240 pousses de production suisse et étrangère. L’indicateur d’hygiène Escherichia coli, dont la présence a été détectée dans 23 échantillons, a constitué le motif de contestation le plus fréquent. Si des salmonelles ont été décelées dans cinq échantillons, les EHEC n’ont en revanche donné lieu à aucune contestation, ce qui est réjouissant. Le taux de contestation a affiché 5,4 % pour les pousses et 3,7 % pour les herbes fraîches, contre 1,6 % pour les salades. D’une manière générale, la teneur en Escherichia coli mesurée dans les pousses ayant donné matière à contestation était nettement plus élevée que dans les herbes fraîches et les salades – avec un pic de 100 000 germes d’Escherichia coli par gramme dans un échantillon de pousses de radis.
Les chimistes cantonaux jugent le résultat de la campagne satisfaisant. La teneur en Escherichia coli clairement supérieure mesurée dans les pousses montre que la qualité microbienne reste un problème très sensible, et ce en raison de leur mode de traitement. Les fabricants doivent doncpoursuivre leurs efforts afin que leurs produits soient de qualité microbiologique irréprochable.
Contacts médias
PD Dr. Philipp Hübner, Kantonschemiker Basel-Stadt, Leiter Kantonales Laboratorium, Tel. +41 (0)61 385 25 00
Dr Patrick Edder, Chimiste cantonal Genève, SCAV Genève, Tél. direct +41 (0)22 546 56 42
Dr. Marco Jermini, Chimico cantonale e Direttore, Laboratorio cantonale Ticino, Tel. +41 (0)91 814 61 11