La pandémie de Covid-19 a eu un effet différencié selon les OI. Si celles actives dans le domaine de la santé ont maintenu un niveau d’activité comparable aux années précédentes, la plupart des autres ont été affectées. La pandémie a par ailleurs accru très fortement le recours aux téléconférences et, pour la première fois, ont été recensés les participants virtuels.
En mars 2021, 27 967 personnes travaillent au sein des 38 OI sises dans le canton de Genève. En prenant en compte les 4 140 personnes employées dans les missions permanentes accréditées auprès de l’ONU ou d’autres OI et les consulats, le secteur public international compte 32 107 personnes, avec une croissance de 2,3% par rapport à la période précédente.
Entre l’enquête 2020 et celle de 2021, le nombre d’OI est passé de 37 à 38. L'OI supplémentaire est l'Association du Code de conduite international des entreprises de sécurité privées. A noter qu'en mars 2021, la Global Antibiotic Research and Development Partnership Foundation (GARDP Foundation) a signé un accord sur les privilèges et immunités avec le Conseil fédéral. Elle sera intégrée à l’enquête en 2022.
Selon le Centre d’accueil de la Genève internationale (CAGI), 432 OING travaillant en étroite collaboration avec les OI sont présentes à Genève en 2021. Parmi elles, 221 comptent au moins un emploi ; elles groupent ainsi 3 175 emplois (+2% par rapport à l'année précédente).
Pour plus d'informations, accédez à la publication Les organisations internationales établies à Genève : résultats de l'enquête 2021, Informations statistiques n°15, OCSTAT, décembre 2021.