Un prix récompense les huit meilleures entreprises formatrices genevoises

Les représentants des entreprises formatrices lauréates du Prix 2024 de la meilleure entreprise avec, au centre, la conseillère d’État en charge du DIP, Anne Hiltpold.
Les représentants des entreprises formatrices lauréates du Prix 2024 de la meilleure entreprise avec, au centre, la conseillère d’État en charge du DIP, Anne Hiltpold.
Qualité de l’encadrement, taux de réussite, engagement indéfectible, le Prix de l’entreprise formatrice est perçu comme une véritable reconnaissance.

Ce mardi, dans l’effervescence d’une joyeuse cérémonie, huit entreprises genevoises (une par pôle de formation et une grande entreprise) ont été récompensées pour la qualité de leur engagement en faveur de la formation professionnelle.

Le prix de la meilleure entreprise formatrice est une initiative de l’association Cité des métiers qui réunit les associations patronales et syndicales, ainsi que le département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

En marge de ce prix, dix formateurs et formatrices d’apprentis ayant professionnalisé leur pratique ont reçu leur diplôme reconnu par la Confédération. Voici le palmarès des entreprises lauréates.


Pôle Arts: Kito Publicité

Kito Publicité œuvre dans le domaine de la réalisation publicitaire où créativité et innovation sont intrinsèquement liées aux jeunes en formation.

«Former des apprentis permet de développer des talents adaptés à nos besoins, tout en enrichissant notre équipe avec de nouvelles idées et une énergie dynamique, assure le directeur Marco Vicente. Cela crée également un échange constant de savoirs et renforce la cohésion au sein de notre entreprise. En revanche, l’accompagnement des apprentis demande du temps, de la patience et une attention particulière pour assurer qu’ils évoluent efficacement tout en maintenant la qualité de notre production.»


Pôle Commerce: Positiva SA

«Certes, la première année nous demande une bonne préparation pour la formation d’un apprenti. Support, connaissance des produits, comportement, hygiène, accueil de la clientèle, respect des consignes, travail en équipe. Mais par la suite, on a un employé exemplaire et motivé qui ne demande qu’à évoluer», relève Corinne Wiedmann, directrice de Positiva SA qui forme dans les métiers de la boulangerie, pâtisserie, confiserie, chocolaterie et la vente.

Elle met un point d’honneur à garder au moins une année ses apprentis après la réussite de leur diplôme «pour leur éviter la pression de trouver un emploi par défaut. Mais je les encourage à changer d’employeur pour mieux nous revenir!»


Pôle Construction: El Top SA

«Chaque réussite d’un CFC est une fierté», se réjouit Guy Beguelin, directeur et formateur d’apprentis électriciens de montage et installateurs électriciens à El Top SA.

Pour lui aussi, l’engagement de ses apprentis au terme de leur formation est un réel avantage. «Comme ils ont bénéficié d’une formation de qualité, tant au niveau pratique que théorique, ils sont respectueux des règles en vigueur et connaissent parfaitement le fonctionnement de l’entreprise.»


Pôle Nature et environnement: Jacquet SA

La transmission est enracinée dans l’esprit de Jacquet SA qui forme actuellement dix apprentis horticulteurs paysagistes et pépiniéristes.

«Ils incarnent l’avenir de notre organisation, apportant avec eux un souffle de renouveau. Leur présence nous rappelle également que chacun d’entre nous a été, à un moment donné, en formation ou apprenti», confient Mélodie Rouhaud-Bruzzi, responsable des ressources humaines, et Bastien Fleschmann, directeur adjoint.


Pôle Santé Social: pharmacie La Clef D’Arve SA

Selon Jana Barsan, pharmacienne responsable des assistantes en pharmacie et directrice de la pharmacie La Clef d’Arve SA, «les métiers de l’apprentissage ne sont pas assez valorisés. Pourtant, les savoir-faire dans tous les domaines sont indispensables au bon fonctionnement d’une société.»

Malgré le temps et l’énergie que suppose cet engagement, «former est stimulant pour toute une équipe et gratifiant lorsque le parcours est couronné par un CFC».


Pôle Service et hôtellerie- restauration: Swissoja SA

Les apprentis occupent une place centrale chez Swissoja où ils sont considérés comme des membres de l’équipe à part entière. L’entreprise forme des praticiens en denrées alimentaires et des logisticiens AFP ainsi que des employés de commerce.

«Ils participent activement à la production, à l’innovation et au développement de nos produits, tout en apprenant les spécificités du métier, explique la manager Aurélia Studer. Leur formation est intégrée dans le quotidien de l’entreprise, ce qui leur permet de développer une compréhension approfondie des processus et des valeurs que nous défendons.»


Pôle Technique: Le Petit-Fils de L.U. Chopard & Cie SA

Depuis plus de quarante ans, la manufacture à taille humaine Le Petit-Fils de L.U. Chopard & Cie SA forme des apprentis dans les métiers de l’horlogerie, la micromécanique, la bijouterie et, dès la rentrée prochaine, en sertissage de pierres précieuses.

Selon Céline Vetsch, horlogère et responsable de la formation professionnelle, «ce prix est une très belle récompense. C’est une reconnaissance pour tous les formateurs et formatrices de l’entreprise ainsi que les personnes qui contribuent, de près ou de loin, à faire perdurer les savoir-faire, en offrant la meilleure formation aux futures générations.»


Grande entreprise: Planzer Transports SA

Le Groupe Planzer forme en Suisse plus de 400 apprentis (dont 18 à Genève) dans 15 métiers différents.

«Nos apprentis représentent une relève essentielle et apportent une valeur ajoutée précieuse à notre entreprise, affirme le chef de projet Olivier Barb. De nombreux anciens apprentis occupent aujourd’hui des postes fixes et à responsabilités. Cette année, sur les 98 apprentis du Groupe Planzer ayant terminé leur cursus, 53 ont été embauchés.»


Toute l'information sur la formation professionnelle:  www.citedesmetiers.ch

Texte: Iris Mizrahi, Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue, DIP / Photos en tête de page : Iris Mizrahi

Article également paru dans la Tribune de Genève du 28 Novembre 2024