Journées découvertes du DIP: de la création musicale autour des émotions jusqu'au parkour

Hockey sur glace, tchoukball, triathlon, découverte des instruments musicaux, théâtre, patrimoine et architecture... telles sont quelques-unes des 28 activités qui ont été proposées par le service écoles et sport, art, citoyenneté (SESAC) aux élèves des écoles primaires du DIP. Une belle façon de découvrir en groupe des sports et des activités artistiques méconnues ou pas si facilement accessibles. Au total, pas moins 164 sessions d'initiation se sont déroulées en l'espace d'une semaine, faisant le bonheur d'autant de classes.

Vendredi matin, dans la salle de gym du CO des Coudriers, c'est une classe de 8P de l'école des Pommiers qui est accueillie. La maîtresse a inscrit ses élèves à une initiation au parkour.... Le parcours urbain, ce n'est pas ces jeunes fous qui sautent d'un toit à l'autre à l'autre au-dessus du vide et du béton? "Ça, ce sont les formes extrêmes qu'on voit à télé ou sur les réseaux sociaux", corrige tout de suite, Christoph Sarbach, président de KBS Parkour et animateur du jour avec l'un de ses coaches acolytes. Le parkour, c'est d'abord une discipline sportive consistant à utiliser des éléments du mobilier des villes et des bâtiments comme obstacles à franchir. On y applique la plus grande fluidité et rapidité possible par des sauts et des bonds - ou comme moyen de s’appuyer dessus pour faire des figures acrobatiques (salto, vrille, etc…). Les vertus de cette discipline sont multiples, comme le démontrent toute une littérature pédagogique ainsi que les nombreux partenariats qu'entretiennent les associations ou clubs de parkour avec les instances scolaires en Europe. Développement de l'agilité physique, de la confiance en soi, du sens des responsabilités, du respect des autres ...  "Au début, on ne s'exerce que dans des salles de gymnastique et avec des coaches qui garantissent les règles les plus strictes de sécurité", insiste Christoph Sarbach. 

C'est bien le cas ce vendredi matin. Après l'installation des engins et des matelas mousses, les deux coaches dirigent un échauffement méthodique et rigoureux, au son de morceaux de rock bien rythmés. L'ambiance est assurée. Le courant passe entre eux et les élèves. Les activités se succèdent. C'est maintenant la présentation du "passage fluide": sauter et se faufiler entre deux barres parallèles asymétriques en s'aidant juste des bras. Chaque élève y passe. Tout en douceur. Etape par étape. A la fin de l'exercice, certains parviennent à se glisser d'un coup entre les deux barres, sans toucher la deuxième. Les autres sont tout aussi contents d'avoir essayé, de s'être fait une idée de la sensation sans devoir prendre de risque. Pour terminer, on fait le "saut de détente" sous forme de concours. Les élèves courent, prennent appui sur un caisson et sautent jusqu'à un matelas défini. A chaque passage, les coaches augmentent l'espace entre le caisson et le matelas cible (d'autres matelas sont bien sûr installés entre deux). Celles et ceux qui échouent se retirent du jeu. En finale, il reste Alma et Arthur. Et c'est Alma qui l'emporte finalement sous les applaudissements de ses camarades. "Trop bien!", résume Tara pour décrire cette initiation au parkour.

Tout au long de la semaine, de nombreuses classes ont participé aux Journées découvertes du DIP, animées par 22 associations ou clubs partenaires différents. Le parkour était l'une des activités proposées. Il suffit de jeter un coup à la liste des partenaires pour se faire une idée de la variété et richesse des possibilités. Une bien belle façon de terminer l'année scolaire pour les élèves de l'école primaire.