En 2012, le 6 février a été désigné, par l'Assemblée générale des Nations Unies, Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, entre 120 et 140 millions de femmes ont été victimes de cette pratique nuisible et dangereuse et 3 millions de filles continuent à y être exposées chaque année.
Depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige le plus grand programme mondial visant à accélérer l'élimination des mutilations génitales féminines. Le programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales.
ONU intensifie ses efforts afin de pouvoir éliminer complètement cette pratique d'ici à 2030, conformément à l'esprit de l'Objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.
Le BPEV est engagé dans la lutte contre les MGF depuis 2005 et a réalisé, en collaboration avec ses partenaires, différents projets de prévention. Quelques publications :
- Déconstruire les arguments culturels sur les mutilations génitales féminines (MGF)
- Prévenir l’excision à Genève : étude appréciative des projets cantonaux genevois de prévention contre les mutilations génitales féminines (2007-2009 et 2013-2015)
- Dépliants de prévention contre les mutilations génitales féminines (MGF) intitulé "Osons parler d'excision" :
- en français
- en anglais
- en arabe
- en amharique (Ethiopie)
- en somali (Somalie)
- en tigringa (Erythrée)