Il n'a pas attendu la "préférence indigène" pour avoir le "réflexe ORP" !

Type de publication
Date de publication
11 septembre 2018
Antoine Abi Wajm (au centre avec le pull bleu) n'a pas attendu la "préférence indigène" pour avoir le "réflexe ORP" !
Antoine Abi Wajm (au centre avec le pull bleu) n'a pas attendu la "préférence indigène" pour avoir le "réflexe ORP" !
Fondateur et directeur du restaurant libanais Street Beirut, Antoine Abi Wajm (au centre sur la photo) ne manque pas de faire appel à l'Office cantonal de l'emploi (OCE) lorsqu'il doit recruter. Et cela ne risque pas de s'arrêter, puisque son restaurant affiche une croissance inespérée. Ce d'autant qu'il vient d'obtenir le label "1+ pour tous" !

Comment avez-vous connu l'OCE ?

Antoine Abi Wajm : avant d'être mon propre patron, je travaillais dans le restaurant de mon oncle, Le Diwane. A cette époque, nous avions déjà l'habitude de faire appel aux services de l'OCE pour nos recrutements. C'est une formule qui nous convenait, car nous trouvions en principe toujours du personnel correspondant à nos attentes. L'obligation fédérale d'annoncer à l'ORP les postes vacants dans mon domaine ne va donc pas révolutionner mes pratiques.

Ce que j'attends d'un candidat, c'est qu'il soit consciencieux, efficace, honnête et motivé. Si j'en trouve un, je suis prêt en contrepartie à le former aux aspects du métier.

Parmi vos employés, combien proviennent de l'OCE ?

Antoine Abi Wajm : sur 11 employés, 4 proviennent de l'Office cantonal de l'emploi et 2 du service de réinsertion professionnelle de l'Hospice général. J'ai dû recruter rapidement et régulièrement pour mon nouveau restaurant le Street Beirut. Il a ouvert ses portes en janvier 2018 et je ne m'attendais pas à une telle croissance en si peu de temps. Nous préparons déjà 160 repas par jour ! Mon contact à l'OCE, Monsieur Patrick Künzler, chargé de relations entreprises, est un canal fiable et rapide. Nous nous connaissons à présent et je peux lui faire confiance. D'ailleurs, je suis fier qu'il ait eu l'idée de me proposer le label "1+ pour tous"* après 6 mois d'activité, comme le veut le règlement.

La collaboration avec l'Etat est-elle selon vous nécessaire ?

Antoine Abi Wajm : je suis arrivé à Genève il y a 20 ans. J'ai obtenu 2 diplômes de l'Ecole hôtelière du canton. Puis j'ai souhaité développer mes compétences en faisant un master HES en finances dans mon domaine. En tout, j'accumule 11 ans d'études, qui m'ont permis de bien m'intégrer. Je souhaite poursuivre cet effort d'intégration en collaborant avec l'Etat dans le cadre de mes activités d'entrepreneur. Je considère que cela fait partie du devoir de tout employeur responsable. J'ai moi-même bénéficié d'une formation à la création d'entreprise lorsque je me suis retrouvé sans emploi l'année dernière. C'est donc aussi un juste retour de monnaie.

Pourriez-vous recommander l'OCE à vos amis entrepreneurs ?

Antoine Abi Wajm : bien entendu. Tout comme mon oncle m'a montré que cela était utile et avantageux, lorsque je travaillais pour lui, je n'ai aucun problème à conseiller à un entrepreneur d'aller chercher des candidats auprès de l'OCE. Et de nouer des liens de confiance avec des personnes clés de cet office. Lorsqu'on démarre une nouvelle activité entrepreneuriale, les services du chômage peuvent vraiment nous aider. D'ailleurs, je pense déjà à un nouveau projet dans la restauration !

*Ce label récompense notamment les employeurs qui participent activement au recrutement de personnes sans emploi inscrites à l'OCE. Pour en savoir plus sur le label "1+ pour tous".

Pour en savoir plus sur le recrutement à l'OCE.
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Date de publication
11 septembre 2018