Certains cantons romands accusent des augmentations significatives, voyant leurs taux de chômage malheureusement passer à 5.8 % et 6.1 %. Au plan national, la hausse de +0,3 point fixe le taux de chômage à 3,7%1. Les perspectives pour 2016 ne prédisent pas une amélioration. Les estimations des milieux concernés prévoient un taux de chômage genevois aux alentours de 6%. La synergie entre les entreprises et l'Office cantonal de l'emploi (OCE) va devoir continuer à s'intensifier de la manière la plus constructive possible. Ce partenariat est incontournable et Monsieur Poggia, conseiller d'Etat chargé de l'emploi, des affaires sociales et de la santé (DEAS) est convaincu que "cette collaboration entre l'OCE et l'économie va s'accélérer, car le fait d'avoir pu limiter la hausse du chômage en cette fin d'année démontre que les efforts mis en place par l'OCE, de même que le changement de mentalités des milieux économiques, commencent à porter leurs fruits". Ce partenariat a encore une importante marge de progression. Monsieur Poggia remercie d'ailleurs les collaborateurs et collaboratrices de l'OCE qui se battent tous les jours pour tenter de contenir au maximum l'avancée du chômage en soutenant les demandeurs d'emploi dans leurs démarches pour retrouver un travail. Il remercie également les entreprises qui ont accepté de jouer leur rôle, à la fois social et économique, en annonçant leurs places vacantes à l'OCE.
Statistiques détaillées du chômage à Genève en décembre 2015
Avec 13'448 personnes au chômage fin décembre (y compris les chômeurs en fin de droit), soit une augmentation de 231 chômeurs en un mois (+1,7%), le taux de chômage à Genève connaît une hausse de 0,1 point et s'établit à 5,7%. Au plan national, le nombre de chômeurs a augmenté (+7.1%) portant le taux de chômage à 3,7% (+0,3 point). En comparaison annuelle (décembre 2014 – décembre 2015), l'effectif des chômeurs augmente de 6,0% à Genève (augmentation de 7,6% au plan suisse) et celui des demandeurs d'emploi2 augmente de 5,6% (augmentation de 8,0% au plan suisse).
L’évolution en fonction du sexe, de la nationalité, de l’âge et de la durée d’inscription
Durant le mois de décembre, le nombre de chômeurs de sexe masculin a augmenté de 3,3% et celui des chômeurs de sexe féminin est resté stable. Selon la nationalité, la variation enregistrée est de +1,3% pour les Suisses et de +2,2% pour les étrangers. Quant à l'évolution selon les groupes d'âge, le nombre de jeunes de moins de 25 ans a baissé de 1,2%, celui des 25 à 49 ans a augmenté de 2,0% et celui des 50 ans et plus de 2,3%. Le nombre de chômeurs de longue durée (inscrits depuis plus d'un an), dont la part correspond actuellement à 19,3% du total, augmente de 2,1% en décembre. La durée moyenne du chômage s'établit à 225 jours, alors qu'elle était de 221 jours le mois précédent (moyenne basée sur une semaine de 7 jours); elle était de 226 jours une année auparavant (décembre 2014).
L’évolution en fonction des secteurs d’activité
En comparaison annuelle (décembre 2014 – décembre 2015), on enregistre les plus fortes baisses dans les secteurs du commerce et réparation d'autos (-8 chômeurs) et bancaire (-19 chômeurs). Les plus fortes hausses sont enregistrées dans l'horlogerie (+54 chômeurs), l'administration publique et les assurances sociales (+114 chômeurs) et la métallurgie (+16 chômeurs).
Inscriptions et sorties
En décembre 2015, 1'425 demandeurs d’emploi ont été inscrits. Durant la même période, 1'304 désinscriptions ont été enregistrées.
Contact médias
M. Mauro Poggia, conseiller d'Etat, par l'intermédiaire de M. Laurent Paoliello au 079 935 86 75
1 Taux basé sur la population active selon le relevé structurel de la population 2010
2 Sont considérées comme demandeurs d’emploi toutes les personnes inscrites déclarées comme étant à la recherche d’un emploi, c’est-à-dire les chômeurs et les demandeurs d’emploi non-chômeurs. Les chômeurs sont des personnes à la recherche d’un emploi et disponibles immédiatement, y compris les chômeurs en fin de droit. La catégorie des non-chômeurs comprend les personnes en gain intermédiaire ou en formation, occupées à plein temps ou à temps partiel, celles qui ne peuvent être placées dans un délai de 30 jours pour cause de maladie, maternité, accident ou service militaire.