52% des jeunes de 16 à 25 ans issus du domaine de l’asile et arrivés en 2017 ont suivi ou suivent encore une formation post-obligatoire dans les cinq ans suivant leur arrivée en Suisse. Cela correspond à une augmentation de 15% par rapport à ceux arrivés en 2012 (37%). C’est principalement la participation à des formations transitoires qui a contribué à cette augmentation (de 27% pour les jeunes arrivés en 2012 à 41% concernant les jeunes arrivés en 2017). Ces formations transitoires, ou formations d’intégration non certifiantes, ont fortement contribué à l’augmentation du nombre de jeunes en formation certifiante. Alors qu’ils et elles n’étaient que 23% en 2012, 36% des jeunes arrivés en 2017 ont entamé une formation certifiante dans les 5 ans suivant leur arrivée (une formation professionnelle initiale ou une formation générale du degré secondaire II).
Le taux de succès en formation des jeunes issus de l’asile est très positif. L’OFS indique que 86,8% des jeunes réfugiés ou titulaires d’une admission provisoire qui accèdent à une formation du degré secondaire II obtiennent un titre du degré secondaire II, soit presque autant que les jeunes qui ont été scolarisés en Suisse (92,6%). L’office observe toutefois que les femmes et les jeunes les plus âgés à leur arrivée en Suisse (23–25 ans) débutent nettement moins souvent une formation. La différence entre hommes et femmes semble s’expliquer principalement par les enjeux de parentalité.
La publication détaillée peut être téléchargée en suivant ce lien.