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Ouverture de 15 places dans des familles d'accueil professionnelles pour les ados et les fratries - Budget : 350 000 francs
Des familles d'accueil spécialisées pour les adolescents en difficultés et les fratries avec 15 places (coût estimé à 700 000 francs). Dans certaines situations, une AEMO de crise n'est pas suffisamment protectrice, un adolescent peut avoir besoin d'un cadre contenant et "cocoonant".
Dans ce genre de situations (environ une dizaine par an), une famille d'accueil, dont les membres seront des professionnels du domaine médico-socio-éducatif, pourra prendre en charge ces adolescents, sous la forme d'un accueil d'urgence. Ce dispositif est d'autant plus nécessaire qu'en cas d'hospitalisation sociale, si le jeune a 16 ans ou plus, il se retrouverait alors placé en psychiatrie. Par ailleurs, la prise en charge d'une fratrie est très problématique, compte tenu du souhait de ne pas séparer les fratries. La durée maximale d'accueil serait de 1 mois, avec une famille disponible à 100% et en urgence 24h/24, 7j/7.
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Ouverture de 10 places dans des familles d'accueil d'urgence - Budget : 241 000 francs
Il est necessaire de renforcer la couverture territoriale des familles d'accueil d'urgence de transition qui seraient idéalement situées près du lieu de scolarisation des enfants. Il s'agit d'un accueil transitoire en urgence durant le temps nécessaire (2 à 3 semaines) pour développer le projet d'accueil de l'enfant dans un foyer ou une famille d'accueil. Ce projet concerne 10 places.
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Doublement de l’équipe mobile OEJ-HUG - Budget : 284 000 francs
Cette mesure consiste à renforcer l'équipe mobile OEJ-HUG mandatée par le DIP afin d'éviter ou de diminuer la fréquence des hospitalisations sociales des jeunes aux HUG, en soutenant leur maintien au sein des IGE. Un test a également été effectué en 2021 auprès d'une famille d'accueil avec hébergement.
Ce renforcement permettra de répondre aux besoins actuels croissants et d'envisager le développement de nouvelles prestations.
Actuellement, l'unité mobile intervient surtout auprès des pré-adolescents ou adolescents et/ou de leur réseau.
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Renforcement de l’AEMO de crise - Budget : 300 000 francs
L'AEMO de crise est une mesure d'urgence, mise en place en 24 heures, en cas d'évènement aigu, mettant la famille en difficulté. Le but est de trouver des solutions avec la famille au sein du domicile dans le cadre d'une intervention intensive. Cette mesure concerne plutôt des adolescents et servira à répondre à des besoins croissants et plus complexes. Elle permet actuellement d'éviter des placements dans la majeure partie des situations.
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Mise en place de mesures d'AEMO avec hébergement - Budget : 310 000 francs
L'idée de cette mesure est de développer la possibilité d'héberger un mineur sur une courte durée (2-3 jours) avec un accompagnement éducatif, lors d'un problème aigu dans les situations de crise chronique. Ces jours permettraient de préparer le retour au domicile afin de mettre en place une mesure d'AEMO.
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Création d'une section AEMO au SPMi avec 7.8 ETP
Cette mesure constitue une innovation qualitative dans le système actuel. L'idée est de répondre à certaines situations de mineurs par la mise en place rapide de mesures éducatives directement par les IPE du SPMi qui travailleront de concert avec les familles à leur domicile.
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Ouverture d’une structure parents / enfants avec un accompagnement médico-socio-éducatif de grande proximité avec les jeunes mères (inspiration issue d'établissement tel que la Buissonnière en France) - Budget : 752 813 francs, correspondant à 3 mois de fonctionnement en 2022
Cette structure proposerait un accompagnement médico-socio-éducatif de grande proximité pour les jeunes parents. Elle permettrait d'accueillir des mères très fragilisées et nécessitant un accompagnement rapproché dans leur quotidien avec notamment la prise en soin de leur enfant et la gestion du quotidien. L'accompagnement serait pluridisciplinaire (éducateurs, infirmiers, psychologues, travailleurs sociaux) avec des vacations de psychiatres et pédopsychiatres.
En plus de ces sept mesures, l'OEJ a repris le financement de la maison OBB pour un montant de 300'000 francs.
En effet, en 2022, le financement par une fondation privée de 4 places cessera. Il s'agit de prendre le relais de leur financement pour stabiliser la structure avec 8 places, de maintenir la capacité d'accueil d'OBB et de revoir son projet d'établissement pour le renforcer en restant dans la même philosophie d'accueil volontaire, tout en insistant sur le travail de réseau pour favoriser l'autonomie des intéressées.