
- Comment avez-vous trouvé cet emploi au BIC ?
Dès que j'ai obtenu le permis S et qu'on m'a donné l’opportunité de chercher un emploi, j'ai commencé à envoyer activement mon CV sur différents sites. Parallèlement, j'ai suivi un cours d'aide-comptable pour pouvoir trouver un emploi dans ma spécialité. Durant cette formation, j’ai reçu un appel du chômage qui m’a informé de ce nouveau poste au BIC et qui m’a encouragé à postuler. J'ai été invitée à un entretien et j’ai eu le poste, ce qui me réjouit.
- Quels sont les principaux défis que vous rencontrez au quotidien dans votre emploi ?
Je me sens très bien sur mon lieu de travail, l'équipe est très sympathique et vient toujours à la rescousse. La chose la plus importante dans cette période est de comprendre les subtilités du travail et de bien les exécuter. La langue est un défi : c’est parfois difficile de comprendre un document technique mais j’utilise le traducteur et cela m’aide beaucoup. Je trouve que la manière dont on se comporte sur le lieu de travail, entre collègues ou avec les personnes externes, est très similaire à l’Ukraine, ce n’est donc pas difficile pour moi de m’adapter. Par contre, maintenant que je gagne un salaire en Suisse, c’est un vrai défi de comprendre comment fonctionnent les impôts, le premier et le deuxième pilier, etc.
- Quels conseils donneriez-vous aux personnes réfugiées d’Ukraine en recherche d’emploi à Genève ?
Ce que je peux conseiller aux personnes ayant un statut S comme moi à la recherche d'un emploi, c'est de ne pas perdre espoir, tous les jours envoyer son CV, communiquer avec des connaissances, apprendre la langue, chercher des opportunités. Je sais une chose – ceux qui cherchent trouveront toujours.