Détenir des lapins, pigeons ou volailles

1. L'essentiel en bref

La détention de lapins, pigeons ou volailles nécessite de :

  • Connaître les besoins des ces animaux
  • Respecter les dispositions concernant les épizooties

Tant les lapins, les pigeons que les volailles sont des animaux sociables qui ont besoin de contacts avec leurs congénères.

Les lapins peuvent être détenus comme animaux de compagnie mais également comme animaux de rente tandis que les pigeons sont uniquement élevés à titre de loisir.

Les volailles sont principalement détenues à titre privé ou professionnel pour la ponte d'œufs ou pour l'engraissement.

L'enregistrement des volailles est obligatoire, que vous les éleviez à titre de rente ou de loisir.

2. Enregistrer des lapins, pigeons ou volailles

Tous les élevages de volailles – tant comme activité de loisir que professionnelle – doivent être enregistrés auprès de l'office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN) afin d'obtenir un numéro d'exploitation.

Cette inscription obligatoire permet au SCAV d'informer rapidement les aviculteurs en cas de mesures de lutte contre des épizooties comme, par exemple, lors d'apparition de grippe aviaire dans la faune sauvage.

Les volailles et lapins servant à la production de viande et abattus dans un abattoir autorisé sont soumis à la législation sur les denrées alimentaires. Dès lors, les détenteurs doivent s'enregistrer auprès de l'OCAN et les animaux amenés à l'abattoir doivent être accompagnés d'une déclaration sanitaire.

Vous détenez ou élevez des lapins ou pigeons à titre professionnel, vous avez l'obligation d'en informer le SCAV.

Votre poulailler compte plus de 250 places pour des animaux d'élevage, plus de 1'000 places pour des poules pondeuses, sa surface de base est supérieure à 333m2 pour les poulets à l'engrais ou supérieure à 200m2 pour les dindes à l'engrais : vous devez notifier les mises au poulailler dans la base de données sur le trafic des animaux.

3. Conditions de détention des animaux

Les directives de la législation sur la protection des animaux portent sur les installations (dimensions, crèches, sols, etc.) et les aspects qualitatifs de détention (éclairage, approvisionnement en eau, etc.). Ces directives doivent être respectées tant par les détenteurs professionnels que par les personnes détenant des animaux à titre de loisir.

Voir aussi

Lapins (OSAV)

Pigeons (OSAV)

Volailles (OSAV)

Détenir des rongeurs et des lapins (brochure OSAV)

Détenir des oiseaux en respectant leurs besoins (brochure OSAV)

4. Formation - élevage de lapins, pigeons ou volailles

La détention de lapins, pigeons ou volailles à titre privé ne nécessite pas de formation particulière.

La détention de plus de 150 poules pondeuses, plus de 200 poulettes ou plus de 500 poulets par année est soumise à l'obligation pour la personne qui les détient d'être en possession d'une attestation de compétences. Les cours pour l’obtention du certificat peuvent être donnés par des organisations reconnues par l’OSAV. Tombe également sous cette obligation la production de plus de 500 lapereaux par an.

Si le nombre d'animaux est supérieur à 10 unités de gros bétail, une formation agricole est requise.

Au vu de l'expérience acquise, ne sont pas tenues de rattraper une formation, les personnes enregistrées comme détenteur d'animaux avant le 1er septembre 2008.

Voir aussi

Organisations reconnues pour former les détenteurs d'animaux

5. Santé des lapins, pigeons ou volailles

Vous détenez, assumez la garde ou soignez des animaux, vous avez donc l'obligation d'annoncer sans délai à un vétérinaire l'apparition d'une épizootie et tout symptôme suspect pouvant en faire craindre l'éclosion.

Quiconque détient plus de 250 animaux d'élevage, 1000 poules pondeuses, 5000 poulets à l'engrais et/ou 500 dindes doit mettre en place un programme de surveillance aux infections à Salmonella.

Pour la détention de lapins ou de volailles comme animaux de rente, le détenteur a l'obligation de consigner les traitements administrés dans un journal des traitements et de lister les produits remis par le vétérinaire dans un inventaire des médicaments vétérinaires. Le détenteur d'animaux ne peut obtenir des médicaments vétérinaires à titre de stock et les administrer lui-même que si une convention sur les médicaments vétérinaires a été passée entre le détenteur et le vétérinaire.

Enfin, l'enlèvement des cadavres d'animaux est assuré par le centre intercommunal des déchets carnés CIDEC, géré par l'Association des communes genevoises.