La loi, l’organigramme et le langage courant

Date de publication
17 août 2016
Tito Espinoza, Dorothée Zarjevski et Caroline Widmer
Tito Espinoza, Dorothée Zarjevski et Caroline Widmer
Dites-vous «l'administration fiscale cantonale» ou «les impôts»?

Le pari de demain.ge.ch est simple: répondre de façon pragmatique aux questions que se posent les internautes. Il ne s’agit pas de fournir les détails d’une structure administrative auprès de laquelle on peut se renseigner. Mais de donner une réponse immédiate, claire, opérationnelle. 

C’est l’administration fiscale cantonale qui s’y colle en premier avec un bouquet d’informations pratiques: annoncer un changement aux impôts, demander un délai pour rendre ma déclaration, l’impôt sur les chiens, etc. 

« Le diable se cache dans les détails », insiste toujours Dorothée Zarjevski, la rédactrice en chef du nouveau site. Le diable ? Les administrés téléphonent-ils à l’administration fiscale cantonale ou aux impôts ? Quels termes retenir dans une explication ? Ceux inscrits dans la loi ou l’organigramme ? Ceux employés couramment ? On discute, on argumente. Chacun est le gardien de son temple. Peut-on trahir une formulation légale pour être compris ? Glisser dans l’imprécis ? Ou faut-il rester abscons mais fidèle à la lettre ? 

Tout organisme veut « être » pour savoir ce qu’il doit « faire ». Lancer une nouvelle communication internet c’est aussi aider l’administration à s’interroger sur ses pratiques langagières.  
 

Date de publication
17 août 2016