Camps scolaires : améliorer l'offre et la logistique pour 2023

Type de publication
Date de publication
8 décembre 2022

photo portrait de Carole CoupyCarole Coupy, responsable des camps scolaires à l'office de l'enfance et de la jeunesse (OEJ), est la cheffe du service grâce auquel les élèves peuvent participer à des camps scolaires. Elle est à la tête d'une équipe de dix personnes, qui gère cinq bâtiments appartenant à l'Etat, tous bien connus des classes primaires du canton : la Grève à Versoix, la Dent Blanche et les Sapins en Valais, ou encore le Clos et la Rochette dans le canton de Vaud. Après une année 2021 sans camps scolaires, du jamais vécu depuis la création dans les années 70 de cette entité, l'activité reprend. Tour d'horizon des défis à relever pour l'an prochain.

Quel est votre mission à l'OEJ ?

Proposer des camps scolaires durant toute l'année aux enseignants du primaire de l'enseignement obligatoire (EO), de la 6P à la 8P et pour les classes de l'office médico-pédagogique (OMP). Environ 600 classes, soit 12'000 élèves partent chaque année, soit en gestion organisée* par nos soins, soit en gestion libre* par les enseignants. Nous gérons les inscriptions et la planification annuelle pour les trois saisons (automne, hiver et printemps). Chaque maison a sa particularité thématique – sportive, artistique, nature, gastronomie, etc. Nous organisons le transport, la nourriture et l'animation sur place. Si nous sommes dans une gestion libre, l'OEJ subventionne les camps. Notre budget est d'un peu plus de 2 millions pour ces deux types de formule d'organisation.

Que s'est-il passé cette année lors des inscriptions, après l'année 2021 qui a vu l'annulation de tous les camps à cause du COVID-19 ?

En 2021, nous avons dû annuler tous les camps à la dernière minute. Nous dépendions des décisions sanitaires de l'OFSP et du canton. Cette année a été particulièrement difficile et pour compenser, nous avons organisé des sorties à la journée. En 2022, nous avons eu un boom des demandes pour nos deux prestations alors que notre offre n'a pas changé, qu'elle est restée identique aux années "normales". Les enseignants ont sans doute voulu "rattraper" les conséquences de cette crise sanitaire en donnant à leurs élèves, l'opportunité de partir en camp durant leur scolarité.

Pour les inscriptions de printemps, concernant les camps organisés par nos soins, nous avons reçu 170 demandes alors que nous n'avons pu en accepter que 66. L'équipe a dû gérer un grand nombre de frustrations, tout à fait compréhensibles. Nous le regrettons bien sûr et nous travaillons à améliorer notre offre.

Comment ?

En développant la gestion organisée des camps scolaires en trouvant, par exemple, de nouveaux lieux, pour qu'un maximum d'élèves puissent en bénéficier. Nous avons également une demande pendante pour obtenir un logiciel qui facilitera les inscriptions et leur gestion, afin d'éviter le "premier arrivé, premier servi" qui engendre incompréhension et mécontentement de la part de nos collègues du corps enseignant.

*Gestion organisée : séjours organisés par l'OEJ dans des maisons de l'Etat ou des maisons partenaires, situées en Suisse

*Gestion libre : séjours organisés par l'enseignant.e et subventionnés par l'OEJ. Libre choix de la semaine et du lieu du séjour.

Maison La Grève, à Versoix

La magnifique "Grève" à Versoix, un des cinq des bâtiments qui accueillent les camps scolaires supervisés par l'OEJ.  


 

bandeau d'illustration Les échos du DIP

Lettre interne d'informations départementales -
article de l'édition du 12 décembre 2022

Type de publication
Date de publication
8 décembre 2022