Six cas de loque des abeilles recensés dans l’Ouest du canton de Genève

Type de publication
Date de publication
25 avril 2019
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Quatre cas de loque européenne et deux de loque américaine ont été découverts dans des ruchers situés dans les communes de Bardonnex, Bernex, Perly-Certoux, Plan-les-Ouates et Soral depuis début avril. Les deux formes de la maladie s’attaquant au couvain des abeilles apparaissent souvent en Suisse et ne représentent aucun danger pour l’homme.

Début avril, un premier cas de loque européenne a été confirmé à Plan-les-Ouates par un diagnostic de laboratoire. Dans un rayon d’un kilomètre autour du foyer, les inspecteurs des ruchers ont inspecté les ruchers voisins et ont découvert trois autres foyers. En parallèle de cet épisode, deux cas de loque américaine, un à Perly-Certoux et l'autre à Soral, ont  été annoncés par l'apiculteur exploitant les ruchers. Toutes les colonies touchées ont d’ores et déjà été détruites.

Afin d’éviter une progression de la maladie, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a pris des mesures d’interdiction de déplacement des colonies dans les zones touchées et les apiculteurs concernés ont été informés par courrier postal. Les inspecteurs contrôlent les ruchers dans la région afin de lever toute suspicion d’autres cas. Les deux maladies ne représentent aucun danger pour l’homme mais sont très contagieuses pour les abeilles. La transmission peut se faire par les abeilles elles-mêmes, la nourriture, les cadres et autres ustensiles utilisés par l’apiculteur et il n’existe aucun traitement.

Les larves atteintes de loque se transforment en une masse jaunâtre à brunâtre. Pour la forme européenne, une odeur rance s’en dégage. Il y a également de fortes suspicions lors de l’apparition de trous dans le couvain. Nous invitons les apiculteurs lors de la reprise de leur activité à bien examiner leur couvain et à annoncer toute suspicion à l’inspecteur des ruchers de son secteur. Le diagnostic est confirmé par une analyse d’un échantillon en laboratoire.

Afin de pouvoir lutter efficacement contre cette épizootie, le service de la consommation et des affaires vétérinaires rappelle que tous les apiculteurs, professionnels ou amateurs, doivent annoncer leurs activités auprès du SCAV.

Enfin, il est également utile de rappeler que même hors contexte de loque et de zone de séquestre, l'apiculteur/trice est tenu-e d’annoncer, avant leur transfert, tout déplacement de ruches dans un nouveau cercle d’inspection à l’inspecteur des ruchers.

Voir aussi

Maladies des abeilles

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Date de publication
25 avril 2019