Lieux culturels

Porteous
Porteous
La stratégie territoriale pour la culture favorise l’ancrage et la diversité des lieux en soutenant les initiatives des actrices et acteurs du milieu.

Les cultures émergentes contribuent au renouvellement constant des pratiques artistiques et au foisonnement de l'offre culturelle. Pour le canton de Genève, le soutien à la culture doit donc impérativement passer par une politique d'accès à des lieux adaptés aux différentes disciplines et pratiques artistiques.

Avec la fin des squats dans les années 2000, le canton a dû faire face à la fermeture de nombreux espaces non-institutionnels, pourtant essentiels à l'épanouissement du terreau culturel genevois et bien-aimés du public.  Aussi, les efforts se sont concentrés autour de nouveaux enjeux : comment retrouver et financer des lieux adéquats pour des pratiques artistiques associatives, expérimentales et défricheuses ?

Une stratégie de soutien pour les pratiques culturelles défricheuses 

Une collaboration fructueuse entre collectivités publiques, entités porteuses de projets, et partenaires privés a permis le relogement et la création de nombreux nouveaux lieux : le Galpon au quai des Péniches, Picto, la Gravière, Kzern, etc.

Aujourd'hui, les priorités en matière de politique des lieux culturels sont: 

  • le renforcement de la politique des lieux culturels par une stratégie territoriale sur l'ensemble du canton
  • le recyclage de bâtiments existants
  • la mise en œuvre des pistes mises à jour par les études exploratoires dont celle sur la stratégie d’aménagement des lieux de vie nocturne, culturels et festifs
  • la mise à disposition, temporaire ou pérenne, de lieux propriété du canton
  • l'accès à la culture et le renforcement de la diversité culturelle
  • la culture du bâti

Dans cet esprit, le canton mène un travail de fond pour répondre à la demande de lieux affectés à la culture, garantir la planification des équipements culturels sur l’ensemble du territoire et leur inscription dans le plan directeur cantonal.  Il s'engage pour l'ouverture de lieux inédits : après la Maison Rousseau et Littérature  au 40 Grand-Rue, le projet de Musée de la bande dessinée à la Villa Sarasin  au Grand-Saconnex ainsi que le projet de centre culturel à Porteous  à Vernier sont porteurs de nouvelles perspectives pour la culture genevoise, avec une visibilité sur le plan international.

A noter que les opportunités offertes par la mutation de Praille-Acacias-Vernets (PAV) ont été mises en relief par le principe de "constellation" qui doit guider la l'élaboration des futurs plans localisés de quartier tout en intégrant et renforçant les lieux culturels existants sur ce périmètre.

Lieux culturels et culture du bâti

Le canton encourage la mise à disposition de lieux par des acteurs privés ou institutionnels, mais peut également soutenir l'investissement dans la construction de nouvelles infrastructures culturelles d’importance régionale, nationale ou internationale, en partenariat avec les communes, comme cela a été le cas avec la Nouvelle Comédie.

Il s'agit de consolider une politique ambitieuse pour le rayonnement de Genève et de la région, en inscrivant ces projets culturels dans une vision globale du territoire. La culture du bâti apporte en outre une contribution déterminante à la protection du patrimoine, à la cohésion sociale et au développement durable de l'espace de vie.

Ce volet de la politique culturelle cantonale est porté conjointement par le département de la cohésion sociale (office cantonal de la culture et du sport), le département du territoire (office du patrimoine et des sites) et le département des infrastructures (office cantonal des bâtiments).

La fplce, une fondation incontournable pour la culture émergente

Constituée en 2009, la Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (FPLCE) apporte son soutien à des projets de mise à disposition ou de réhabilitation de lieux à vocation culturelle. Elle émane d'un partenariat public-privé entre l'Etat, la Ville de Genève, l'association des communes genevoises (ACG), avec des représentants de l'association Picto et une fondation privée. 

 

Lire aussi :