Questions-réponses sur la consultation GENÈVE 2050

Vous trouverez ci-dessous la foire aux questions (FAQ) concernant Genève 2050.

D'où vient l'idée de la consultation GENÈVE 2050 ?

Dans la mise en œuvre des politiques publiques, force est de constater que la population est parfois divisée sur les projets planifiés. Aussi il est important, qu'au-delà des votations, des élections et des débats habituels, il puisse exister un dialogue constructif avec les Genevois et Genevoises sur les grandes tendances qui impacteront le Canton.

A terme, il s’agira également de démontrer à la Confédération notre capacité à planifier sur le long terme de nouvelles infrastructures et de répondre ainsi à l’objectif fixé de développement urbain sur le canton de Genève. Ces développements devront tenir compte des objectifs de développement durable, tels que définis au niveaux suisse et fédéral.

Qui porte la démarche ?

Monsieur Antonio Hodgers, Conseiller d’Etat en charge du département du territoire, et Monsieur Serge Dal Busco, Conseiller d'Etat chargé du département des infrastructures, co-pilotent la démarche au nom du Conseil d'Etat. Le Conseil d’Etat a annoncé fin 2018 lors du discours de Saint-Pierre, puis dans son programme de législature 2018 – 2023 le lancement d’une large consultation sur l’avenir du Canton.

Rôle de la commission de prospective ?

Une commission de prospective cantonale a été créée le 27 juin 2018 et assure le rendu des différents livrables au Conseil d’Etat. La commission est composée de représentants de l’ensemble des départements et ouvertes aux partenaires extérieurs (académiques – privés – associatifs) en fonction des étapes du projet. Elle se réunit cinq fois par an et a supervisé l’avancement des travaux (élaboration des ateliers, réalisation du sondage, synthèse des propositions, rédaction du livrable) sous l’égide du Collège des secrétaires généraux du canton de Genève.

Pourquoi Genève 2050 est une démarche nouvelle en Suisse ?

La démarche permet de sortir des planifications classiques et de proposer une vision transversale des actions de l’Etat. Cette démarche a également pour vocation de réhabiliter le temps long dans les décisions actuelles et d’inspirer le débat public sur le futur du Canton.

 Pourquoi 2050 ?

a. Anticiper les planifications

C’est aujourd’hui que nous préparons le monde de demain. Il faut en effet parfois quinze ou vingt ans, voire davantage, pour qu’un grand projet se concrétise. Même si les universités, les entreprises, les associations imaginent le futur et le préparent en anticipant les orientations stratégiques de leurs secteurs respectifs, ces prévisions s’opèrent souvent de façon fragmentaire. C’est pourquoi il est important de tenter de rassembler les différentes visions. Enfin la société civile s’interroge, s’intéresse et veut d’autant plus participer à l’élaboration des nouveaux projets.

b. Répondre aux objectifs de la Confédération

En matière d’aménagement et de transport, il est par ailleurs nécessaire de démontrer à la Confédération notre capacité de planification à long terme pour assurer les financements nécessaires au développement du territoire (PRODES – FORTA) et la révision périodique du plan directeur cantonal.

Comment avez-vous associé les communes à cette démarche qui concerne l'ensemble des Genevoises et des Genevois ?

La démarche a été présentée au comité de l'Association des communes genevoises (ACG), en présence du conseiller d'Etat Serge Dal Busco en janvier 2019. Les communes ont été invitées à diffuser l'information sur la consultation, comme d’ailleurs tous les partenaires associés.

Comment avez-vous associé les partenaires du Grand Genève ?

Deux ateliers techniques d’échanges et d’initiation à la prospective ont été menés fin 2018 avec l’équipe du projet d’agglomération Franco-valdo-genevois pour enrichir les réflexions. Par la suite, celle-ci a également été invitée à proposer des sujets pour enrichir les ateliers. Ces réflexions croisées avec les partenaires et acteurs locaux se sont tenues le 2 avril 2019 et ont porté sur la place du vélo à l’échelle de l’agglomération à horizon 2050.

De nombreuses thématiques fortement plébiscitées sont étroitement liées aux enjeux d’agglomération (qualité de vie, bruit, air, mobilité, etc.). L'articulation de la démarche Genève 2050 avec le plan climat cantonal et le projet PACTE (plan d'action et de concertation pour la transition écologique du Grand Genève) se révèlera également fondamentale afin d’appréhender de manière coordonnée les actions à mener.

Qu'allez-vous faire des résultats de la consultation ?

Les résultats ont été consolidés au cours des derniers mois avec un institut de sondage, qui est le garant de la méthodologie avec les membres de la commission prospective. Sur un plan technique pour l'Etat, le Conseil d'Etat se servira des résultats pour orienter les politiques publiques : les résultats seront intégrés dans les planifications et les réflexions des différents départements, pour éclairer les plans d'action respectifs.

Pourquoi la participation à l’enquête était-elle volontaire ?

Les objectifs de la consultation étaient d’inviter un maximum de Genevois à réfléchir à leur l’avenir.

Cela signifie que l’intérêt pour « Genève 2050 » est un déterminant essentiel de la participation. L’échantillon de répondant-e-s était par conséquent non-aléatoire.
Le questionnaire a par ailleurs été traduit en plusieurs langues, facilitant ainsi la participation de la population cosmopolite qui vit dans le bassin genevois. La démarche a bénéficié également de l'appui des partenaires socioculturels et une large campagne d’information sur le terrain a été menée pour inciter la population à participer, en engageant notamment une entreprise de réinsertion pour se rendre sur les marchés, les plages, les festivals, les HUG, les parcs,

L’objectif de cette enquête était de pouvoir disposer de nouvelles propositions et d’une prise de température sur les attentes de la population. Il ne s’agit pas d’une enquête de satisfaction, mais plutôt d’inciter les répondants à une réflexion prospective et constructive sur l’avenir du Canton.

Pour autant, chaque participant avait la possibilité de s’exprimer librement dans les commentaires ouverts, d’exprimer ses attentes, ses critiques ou propositions, et cela pour chaque thématique.

 Contact : Geneve.2050@etat.ge.ch