Détail
"... Cette étude détermine des charges de cuivre, de zinc et d'antimoine issues de différentes sources. L'objectif est de comparer les charges provenant des sources principales comme par exemple les bateaux, le trafic automobile ou les toits avec celles provenant de façades réalisées avec du béton contenant des sables de mâchefer recyclés, de sorte à vérifier qu'il n'y ait pas d'apports supplémentaires importants de ces métaux. Cette étude est réalisée au niveau de la commune de Lausanne (milieu principalement urbain) qui se trouve au bord du lac Léman...
Depuis l'an 2000, l'incinération des déchets non valorisables de la population et des entreprises est obligatoire. Ce sont quelques 690'000 tonnes de mâchefers qui sont produits chaque année en Suisse (OFEV, 2020)... ... Les volumes de décharge de type D sont limités et il devient de plus en plus difficile de faire accepter l'ouverture de nouvelles décharges... ... Les milieux intéressés (hautes écoles, exploitants d'usines d'incinération et de décharges) se sont intéressés à améliorer la récupération des métaux contenus dans les mâchefers. Des progrès notables ont été accomplis. Alors qu'initialement un déferraillage grossier permettait de récupérer 10 à 12% de la masse de mâchefers sous forme de ferraille, principalement de l'acier, de l'aluminium et du cuivre, les meilleurs procédés en exploitation permettent aujourd'hui de récupérer jusqu'à 15% d'une palette beaucoup plus étendue de métaux, dont des métaux précieux comme l'or, l'argent ou le platine."
Autrice : Elisa Chamot
Supervision : Dr Pierre-Jean Copin (OCEau), Dr Nathalie Chèvre (UNIL), Daniel Chambaz (OCEV)
Financement : Groupe de travail Romand pour la valorisation des mâchefers
115 pages.